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Lions de l’Atlas : une fin d’année 2019 sous le signe de l’espoir

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L’élimination en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations face au Bénin était l’événement le plus triste de cette année 2019. Une performance d’autant plus décevante qu’elle intervient après un carton plein lors des phases de poule (9 pts/9). Cette désillusion est venue sonner la fin d’un cycle et le début d’un autre. Beaucoup de choses ont changé depuis, à commencer par le départ du sélectionneur national Hervé Renard et la retraite sportive d’un nombre important de joueurs.

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Il y a de ces jours que l’on n’aime pas se rappeler. Le 5 juillet 2019 en fait partie. Premier de son groupe B, le Maroc se qualifie pour les huitièmes de finale de la CAN 2019 et défie le Bénin. Un adversaire «à priori» à la portée des Lions de l’Atlas. Sauf que ce que tous les Marocains redoutaient est arrivé. Le Maroc est éliminé lors de la séance fatidique des tirs au but (1-1, 4-1 t.a.b). La pilule est d’autant plus difficile à avaler que les hommes d’Hervé Renard ont raté un penalty aux arrêts de jeu. Les co-équipiers de Younes Belhanda avaient aussi l’avantage d’être en supériorité numérique durant une bonne demi-heure de jeu, en vain… Cette défaite avait véritablement sonné la fin d’un cycle.

La déception de Ziyech après avoir raté un penalty à la dernière minute de jeu

Depuis, il y a eu du changement dans la cuisine interne de la sélection. Hervé Renard a plié bagage vers la sélection saoudienne pour laisser place à Vahid Halilhodzic. Karim El Ahmadi, Mbark Boussoufa et Medhi Benatia ont annoncé leur retraite sportive. Lors de ses deux premiers tests officiels, Vahid Halilhodzic a réussi à empocher 4 points sur 6 (Victoire 0-3 face au Burundi et nul 0-0 contre la Mauritanie).

L’entraîneur bosniaque cherche à construire un groupe homogène et pour cela, il a besoin d’un véritable meneur d’hommes. «J’ai changé de capitaine à chaque match et ce sera encore le cas. Je cherche un leader qui peut m’aider à reconstruire un groupe. Il n’y en a pas un qui se détache», déclare Halilhodzic après un match amical disputé contre la Tunisie.

Une déclaration polémique

Moins de deux mois après son arrivée, Halilhodzic a fait une déclaration qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse nationale. «Le joueur local manque de rapidité, de puissance et de rigueur tactique. Quand vous comparez Hakimi à ces joueurs, vous avez l’impression que le premier joue au foot et que les autres pratiquent un autre sport». Cette citation a provoqué un tollé dans le milieu du football au Maroc. Quelques semaines plus tard,le sélectionneura été appelé à s’expliquer et commenter ses propos. «La masse grasse de Hakimi est de 7 % alors que les autres joueurs marocains qui jouent au pays ont une masse grasse qui varie entre 13 et 16 %. J’ai effectué des tests et j’ai fait une comparaison. Les chiffres parlent. Pourquoi ça ne convient pas à certaines personnes ?».

En tout cas, Vahid doit faire ses preuves avec sa sélection sur le gazon et non pas derrière les micros. Qualifier le Maroc à la Coupe du monde 2022 et hisser les Lions de l’Atlas à la demi-finale de la CAN 2021 sont les deux principales conditions pour la prolongation de son contrat. Le sélectionneur bosniaque (67 ans) sait en tout cas ce qui lui reste à faire.

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