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Depuis les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca et l’explosion du café Argana à Marrakech en avril 2011, le Maroc a fait un grand travail en termes de lutte contre le terrorisme. Dans son bilan de l’année 2019, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé avoir renvoyé aux parquets compétents 79 personnes soupçonnées d’être impliquées dans des affaires de terrorisme.Le gouvernement affirme que devenir une référenceen termes de lutte contre l’extrémisme n’est pas son objectif.
«Le Maroc agit d’abord pour lui-même, conformément à sa responsabilité vis-à-vis de la sécurité de sa propre population, conformément aussi à sa conviction qu’un seul pays, quelle que soit sa force ou sa puissance, ne pourra pas traiter seul une telle problématique transnationale. Si cela peut inspirer d’autres, tant mieux. Mais nous ne cherchons pas à être un modèle», affirmait Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, dans un entretienavec lemagazine français Le pointen mars 2019.
Cependant, la menace terroriste persiste. Le Maroc fait d’ailleurs partie d’un groupe quadripartite antiterroriste (Maroc, Espagne, France, Belgique). Ce quatuor qui a souffert d’attentats terroristes durant cette dernière décennie a décidé d’unir ses forces dans la lutte contre ce phénomène. Ses effortsont d’ailleurs déjà commencé à porter leurs fruits.
Une reconnaissance internationale
De nombreux pays ont salué l’efficacité des services secrets marocains. Le dernier en date est l’Espagne. En septembre 2019, Abdellatif Hammouchi, patron de la Direction Générale de la Sécurité Nationale (DGSN),reçoit la grande croix du mérite policier. C’est la deuxième fois qu’il se voit décerner cette distinction, qu’il avait reçue pour la première fois en 2014. Ce prix honore, selon un communiqué du ministère de l’intérieur espagnol, « l’excellence et la fluidité des relations qui unissent les services de sécurité des deux pays, basées sur la confiance et l’entraide mutuelle ».
La stratégie de lutte antiterroriste du Maroc a été également saluée par les États-Unis. Le pays de l’Oncle Sam a mentionné dans son rapport annuel, publié début novembre 2019, que « le gouvernement marocain a poursuivi sa stratégie globale de lutte contre le terrorisme qui comprend des mesures vigilantes de sécurité, une coopération régionale et internationale et des politiques de lutte contre la radicalisation ». Le département américain affirme que « les États-Unis et le Maroc entretiennent une coopération excellente et de longues dates » dans ce domaine. « La sécurité aux frontières demeure une priorité absolue pour les autorités marocaines », souligne la même source.
La DGSN ne compte pas s’arrêter là. Dans son programme d’action pour l’année 2020, elle prévoit dans son «rayon antiterrorisme», le renforcement de ses relationsinternational afin de limiter les risques et anéantir toute menace terroriste.
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