Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/01/11161248/omar-radi445_1.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Le tribunal de première instance d’Ain Sbaâ a décidé de reporter le procès du journaliste marocain Omar Radi au 5 mars, rapporte LeSiteInfo. Interrogé par le site d’informations Hespress, Me Omar Benjelloun, avocat du journaliste, a expliqué que « des confrères avocats se sont nouvellement constitués dans le dossier après la libération d’Omar Radi ». Il précise que « la présidence a jugé bon de donner un délai suffisant pour qu’ils préparent leur défense ». Et d’ajouter : « Aujourd’hui, on comptait plaider les nullités, mais vu la constitution des nouveaux confrères dans le dossier, la présidence a reporté ».
Radi, dont la deuxième audience devait avoir lieu ce jeudi 2 janvier, est poursuivi pour outrage à magistrat par le tribunal de première instance de Ain Sebaâ, à Casablanca. Il avait dénoncé dans un tweet, en avril 2019, la décision du juge LahcenTalfi de condamner les partisans du mouvement Hirak du Rif à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, rappelle Yabiladi. Selon Telquel, quelques jours après la publication de ce post, Radia été interrogé par la police. Puis neuf mois plus tard, poursuitla même source, il a été convoqué le jeudi dernier par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), avant d’être arrêté sous l’ordre du procureur du roi. Après avoir passé cinq jours en prison, le journaliste a bénéficié d’une libération provisoire, en attendant son procès. S’il est reconnu coupable,il risque de passer un an derrière les barreaux et de verser une amende de 5000 dirhams, conformément à l’article 263 du Code pénal, indique Médias24. Le journal digital rapporte que Radi n’a pas « d’idée quant à la suite du procès » et que ce dernier affirme que « le plus raisonnable serait d’abandonner toutes les charges retenues contre lui et de libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion ».
Par ailleurs, l’arrestation et le procès de Omar Radi ont poussé plusieurs militants et journalistes à descendre dans la rue pour lesoutenir. Telquel indique que « le comité de soutien au journaliste a tenu, ce jeudi devant le bâtiment du tribunal d’Ain Sebaâ, un sit-in auquel ont assisté près d’une cinquantaine de militants des droits de l’homme, journalistes et proches de l’accusé ». En outre, plusieurs protestations de solidarité ont été organisées dans plusieurs villes, dont Agadir, Bruxelles et Paris.
Temps de lecture : 3 minutes
Bilan annuel et recommandations : le CNDH dévoile son rapport 2023À Rabat, ce mardi, le CNDH a dévoilé son bilan annuel pour 2023, centré sur la consolidation d’un système national dédié à la protection des… |
Sacs plastiques : quel bilan huit ans après l’opération «Zéro Mika» ?À l'occasion de la Journée mondiale sans sacs plastique, nous avons interrogé Mustapha Benramel. L'expert en environnement et président de l… |
Les Marocains en première position des ordres de quitter l’UE en 2024Au cours des trois premiers mois de 2024, le nombre d'individus sommés de quitter l'Union européenne pour retourner dans leur pays d'origine… |
Le Code de la famille pourra-t-il équilibrer entre foi et changement sociétal ?Dans le cadre de ses prérogatives en tant qu'Amir Al Mouminine, le roi Mohammed VI a initié une démarche de révision du Code de la Famille. … |
Baccalauréat 2024 : un taux de réussite en légère haussePartout au Maroc, les candidats au baccalauréat ont découvert leurs résultats ce mercredi, dès les premières heures du jour. Les résultats o… |
Été 2024 : où se baigner en toute sécurité ?Selon le dernier rapport du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, présenté lors d'une conférence de presse à R… |
Le label «écoles pionnières» : un nouveau standard pour l’éducationLe nouveau décret gouvernemental établissant le label «écoles pionnières» représente une étape importante dans la quête de l'excellence éduc… |
Education : pourquoi les Marocains délaissent les filières littéraires au profit des sciences ?Depuis quelques années, le nombre de candidats dans les filières scientifiques au baccalauréat ne cessent d’augmenter et cette année n’a pas… |