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Santé : 5 choses à retenir de l’année 2019

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Le secteur de la Santé au Maroc a connu plusieurs faits marquants durant cette année 2019, à commencer par la nomination d’un nouveau ministre. S’ensuivront plusieurs problèmes liés à la structure, à l’organisation au budget de ce département. La rédaction de LeBrief.ma retrace les 5 faits phares qui ont marqué le secteur cette année.

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Un nouveau ministre

Le 9 octobre 2019, Khalid Aït Taleb (55 ans) est désigné ministre de la Santé succédant à Anas Doukkali. Sa nomination intervient dans le cadre du remaniement ministériel ordonné par le roi Mohammed VI. Diplômé de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Aït Taleba entamé ses fonctions de directeur général de l’hôpital Hassan II à Fès en 2009. Il était par la même occasion, chef du service de chirurgie viscérale au sein du même établissement.Avant cela, il a présidé le conseil d’administration de l’Institut de recherche sur le cancer (IRC), et faisait partie du comité d’experts au ministère de la Santé en 2008.

Démissions de médecins

Début décembre, le ministre de la Santé a affirmé avoir reçu 183 demandes de démission. Il a souligné en avoir accepté une douzaine, présentées par des médecins d’hôpitaux publics. Un chiffre bien loin de celui annoncé dans par quelques sources médiatiques relevant du secteur. Ces dernières affirment que le nombre de professionnelsdémissionnairess’élève à1 300 médecins. Lesdits médecinsdénoncent « une situation catastrophique » du secteur hospitalier et des conditions dégradées, dont le manque de moyens et de matériels mis à leur disposition.

Les étudiants en grève

En avril 2019, les étudiants en médecine ont observé plusieurs grèves et ont interrompu les cours. Les futures blouses blanches protestaient contre la privatisation de l’enseignement de la médecine, les conditions précaires de formation et la difficulté d’accès aux concours de résidanat. Cinq mois plus tard, les doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire et les représentants des étudiants de ces facultés ont mis fin au long bras de fer qui opposaitles deux parties à travers la signature d’un accord qui approuve les revendications des étudiants. La commission nationale des étudiants en médecine a reconnu à son tour avoir obtenu gain de cause sur la plupart de leurs doléances, à l’exception de deux points relatifs aux concours de résidanat pour la « spécialité », et l’instauration d’une sixième année d’études pour la médecine dentaire.

Budget en hausse

En octobre 2019, le Projet de Loi de Finances 2020 a annoncé un budget de 18,6 milliards de dirhams alloué au secteur de la santé, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente (16,3 milliards de dirhams). Une hausse qui devrait profiter essentiellement aux dépenses des fonctionnaires. Pour rappel, le ministère de la Santé a recruté plus de 4 000 fonctionnaires au sein de son département en 2019 avant de reconduire le même effectif pour l’année 2020.

Interdiction d’exiger le paiement avant les prestations

Fin novembre 2019, Aït Taleb a adressé une correspondance aux directeurs des établissements publics de santé, lesobligeantà ne pas exiger de paiement avant de prendre en charge les cas urgents qui se présentent dans les hôpitaux. Le ministrea insisté sur l’application correcte des dispositions de l’article 42 du règlement intérieur des hôpitaux, qui indique que « tout patient, blessé ou parturiente qui se présente en situation d’urgence doit être reçu, examiné et admis en hospitalisation, le cas échéant, si son état l’exige même en cas d’indisponibilité de lits. La procédure de facturation n’est entamée qu’après engagement de la prise en charge médicale ».

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