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Donald Trump a lancé ce jeudi 26 décembre sur Twitter des avertissements au régime syrien et ses alliers, qui mènent depuis deux semainesune offensive militaire pour reconquérirIdlib des mains du groupe extrémiste rebelle, Hayat Tahrir al-Cham (HTS), rapporte CNN. « La Russie, la Syrie et l’Iran tuent, ou sont sur le point de tuer, des milliers de civils innocents dans la province d’Idlib. Ne le faites pas?! », a tweeté hier Trump. Il a ajouté que la Turquie s’efforçait de mettre fin à ce « carnage », qui a forcé, en moins de 15 jours,plus de 235 000 Syriensà quitter leurs foyers dans cette province du nord-ouest de la Syrie, rapporte la chaine américaine.
Russia, Syria, and Iran are killing, or on their way to killing, thousands of innocent civilians in Idlib Province. Don’t do it! Turkey is working hard to stop this carnage.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 26, 2019
En effet, l’armée du président Bashar al-Assad, soutenue par la puissance aérienne russe, a intensifié ses attaques sur Idlib, le dernier grand bastion d’opposition du pays. Ce dernierabrite plus de 3 millions de Syriens. Assad a affirmé que ses forces militaires ne ciblaient que les terroristes du HTS (soutenues par Al Qaïda), qui contrôlent cette province. Mais selon le magazine NewsWeek, la multiplication des frappes syriennes et russes a entrainé « la mort de plusieursdizaines de civils innocents et déplacé des dizaines de milliers de personnes, dont la plupart auraient trouvé refuge en Turquie ». La ABC rapporte de son côté que de nombreuses organisations d’aide internationales ainsi que les Nations unies ont sonné l’alarme et ont averti que « sila violence se poursuivent dans la région, des centaines de milliers de citoyens risqueraient de perdre leurs vies et leurs foyers ».
Pour sa part, la Turquie, l’allié de la Russie dont Trump a fait l’éloge dans son tweet en disant qu’elle essayait de freiner ladite offensive, « a pour l’instant été incapable de mettre fin auxattaques d’Idlib », indique la même source. De plus,le président du pays, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que son pays ne serait plus en mesure d’accueillir de nouveaux réfugiés syriens. S’exprimant, le dimanche 22 décembre, lors d’une conférence de presse à Istanbul, le dirigeant turc a souligné que « si les violences envers la population d’Idlib continuent, le nombre (de réfugiés) va encore augmenter ». Il a ajouté que la Turquie, qui abrite déjà le plus grand nombre de réfugiés syriens au monde, ne peut pas faire face à une nouvelle vague de migrants et « ne compte pas supporter àelle seule ce fardeau ».
Le quotidien américain le Washington Post a affirmé, quant à lui, qu’il est clair que « les responsables de cette nouvelle vague de souffrances en Syrie sontle régime d’Assad et le président russe Vladimir Poutine ». Le journal, qui a d’ailleurs consacré son éditorial du jour à ce sujet, a indiqué que « le Congrès américain a récemment voté une loi sanctionnant le régime syrien et tous ceux qui font du commerce avec lui, notamment la Russie. Les parlementaires devraient insister pour qu’elle soit rigoureusement appliquée ».
Le journal Maroc Diplomatique rappelle que « le conflit en Syrie, déclenché en 2011 à la suite de la répression de manifestations prodémocratie par Damas, a fait plus de 370 000 morts et des millions de déplacés et réfugiés ».
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