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Les CRI « nouvelle génération » prêts à l’emploi

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Le 12 décembre 2019, le centre régional d’investissement (CRI) de la région Fes-Meknès a tenu son conseil d’administration. Ce dernier rejoint une liste de centres régionaux qui ont également tenu leurs conseils d’administration, dont ceux de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Souss-Massa, Tanger-Tétouan, Béni Mellal-Khénifra et Dakhla-Oued Eddahab. Ces nouveaux centres s’inscrivent dans le cadre de la loi 47-18, portant sur la réforme des CRI et cherchent principalement à améliorer le climat des affaires.

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Après Casablanca, Marrakech, Tanger, Dakhla, Beni Mellal, c’est au tour du centre régional d’investissement (CRI) de Fès-Meknès de tenir son conseil d’administration.L’ordre du jour de cette réunion présidée par le Wali de la région, Said Zniber, a porté sur l’examen et l’approbation des projets de budget, sur la présentation du statut de l’organigramme et du règlement intérieur du centre.

Nommé à la tête de ce centre, Yassine Tazi aura pour mission de transformer le CRI en un établissement public. Ce conseil, comme ceux des différentes villes ayant tenu leurs conseils la semaine dernière, s’inscrit dans le cadre de la loi 47-18 portant sur la réforme des CRI, souligne Les Inspirations Éco. Cette réforme instaurée et publiée au bulletin officiel en février 2019 a pour objectif principal l’amélioration du climat des affaires. Cela passe par la promotion de l’investissement, la simplification des procédures y afférentes et l’amélioration de l’attractivité de la région et de sa compétitivité économique.

Selon Médias24, la mise en œuvre des « CRI nouvelle génération » durera jusqu’en 2021. La même source présente le mode de fonctionnement et les missions de ces centres. Il en ressort que ces centres seront tous sous la tutelle des walis des différentes régions du royaume. Les conseils d’administration auront lieu trois fois par an et auront pour principales tâches l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME), l’impulsion économique et l’offre territoriale de l’investissement ainsi que le règlement des différends.

Le contrôle de ces centres régionaux d’investissement se fera par le délégué du gouvernement auprès du ministère des Finances et le commissaire aux comptes. Tandis que les commissions d’investissement seront contrôlées par les gouverneurs. Ces derniers sont chargés de faire le suivi des projets d’investissement qui sont en convention avec l’État.

Lors d’une précédenterencontre,le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué que les commissions d’investissement traiteront les dossiers dans un délai maximal d’un mois.Ils remplaceront également les anciennes procédures quidemandaientpar le passé beaucoup plus de temps. Le ministre a également relevé que les décisions qui se prenaient à l’unanimité au niveau de ces centres vont se faire désormais à la majorité. Il a précisé que cette démarche constitue une véritable révolution pour l’administration dans son initiatived’accompagnement de l’acte d’investissement.

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