Ce mardi 17 décembre, la décision duPremier ministre britannique, Boris Johnson, d’adopter une loi pour empêcher toute prolongation de la période de transition post-Brexit au-delà de 2020, fait la une de toute la presse internationale. L’Économiste a même consacré son éditorial du jour au divorce Royaume-Uni — Union Européenne. Nadia Salah, éditorialiste du journal, s’interroge sur « ce qui arrive à la plus vieille et plus expérimentée des démocraties du monde ». Elle évoque « le désordre politique » qui sévit en Angleterre ainsi que « l’incapacité totale du pays à prévoir les conditions socio-économiques qui régiront ses relations extérieures ». Alors que la presse britannique se demande « si rendre toute extension illégale n’augmenterait pas les chances d’un Brexit sans accord », Johnson affirme qu’il peut proposer un accord « fantastique » à l’UE. Selon The Guardian, les équipes du Premier ministre travaillent actuellement sur l’introduction d’un amendement à la loi, qui stipulerait que « la transition, également appelée période d’implémentation, devra se terminer le 31 décembre 2020, et qu’aucune demande d’extension ne sera présentée à l’UE ».
Rappelons qu’après le 31 janvier, le Royaume-Uni entre dans une période de transition. Au cours de cette phase, il tentera avec l’Union européenne de négocier les termes de leur nouvelle relation commerciale, explique Reuters. En restreignant ladite période à 11 mois, Johnson réduit le temps dont il dispose pour conclure un accord commercial, déplore BBC News. Pour The Independant, la démarche du Premier ministre britannique envoie un message fort aux dirigeants européens. Ce dernier, dont le parti conservateura remporté la majorité des sièges parlementaires lors des législativesdu 13 décembre, dispose désormais du pouvoir nécessaire pour modifier la loi. Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, a quant à lui prévenu que 11 mois ne sont pas suffisants pour conclure un accord exhaustif.
Par ailleurs, Johnson et le président américain, Donald Trump, ont déclaré ce lundi qu’ils attendaient avec impatience la poursuite de leurs négociations vis-à-visd’un accord de libre-échange « ambitieux » entre leurs deux pays, révèle The Times. Le quotidien ajoute que si le Royaume-Uni et l’UE ne parvenaient pas à un accord sur leurs relations futures et si la période de transition n’est pas prolongée, les échanges commerciaux entre les deux parties devront se conformer aux lois de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui sontplus contraignantes pour les entreprises. Selon Euronews, l’UE refuse de scellerun accord commercial avec unadversaire économique(Royaume-Uni)sans convenir de dispositions solides garantissant une concurrence loyale. « Ce sera très compliqué. Il s’agit d’une série de relations, dans les domaines du commerce, de la pêche et de la coopération en matière de sécurité et de politique étrangère », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel lors d’une conférence de presse au sommet européen, le vendredi 13 décembre.
Plus tard ce mardi, les députés retourneront à la Chambre des communes pour commencer le processus d’assermentation. Le jeudi 19 décembre, la Reine ouvrira officiellement le Parlement, et Johnson lui présentera son projet Brexit, avant de le réintroduire le lendemain au Parlement.
Pour rappel, Rabat et Londres ont signé le samedi 26 octobre un accord d’association qui entrera en vigueur une fois que les accords UE-Maroc cesseront de s’appliquer pour le Royaume-Uni. Cet accord a été paraphé après un long processus de rapprochement entre les deux parties. Ce dernier « comprend un accord d’association, une déclaration politique et deux accords techniques portant, d’une part, sur le mécanisme de règlement des différends et, d’autre part, sur un accord mutuel sur l’accès au marché britannique de l’ensemble des produits issus, notamment de la région du Sahara marocain ».
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