Control Risks, un cabinet de conseil spécialisé dans la gestion globale du risque, a publié cette semaine son rapport annuel « RiskMap ». Cette étude est une cartographie globale des risques qui menacent les chefs d’entreprises et les décideurs dumonde, indiquel’Économiste dans son numéro du 11 décembre.Le PDG dudit cabinet déclare : « Nous vivons dans une ère de changements extraordinaires, et nous sommes confrontés aujourd’hui à des risques existentiels ».
Selon l’étude « RiskMap », voici les 5 principales menaces qui pourraient entraver la bonne marche des entreprises internationale en 2020 :
1. La géopolitique et la campagne électorale américaine :
À mesure que l’ordre mondial change, les États-Unis s’intéressent de moins en moins à ce qui se passe à l’extérieur de leurs propres frontières, souligne le rapport. Les pouvoirs économique et politique américains sont devenus plus centralisés, ce qui rend la politique étrangère plus imprévisible.En plus,« le battage médiatique de la campagne électorale et les perturbations liées à la procédure de destitution [du président Donald Trump] se répercuteront sur les interventions américaines dans le monde ». À cela s’ajoute, la pression exercée par les alliées et les adversaires des États-Unis, comme la Corée du Nord, l’Iran ou même l’État islamique sur une campagne présidentielle déjà tendue.
2. la société militante porteuse de jugement :
Partout dans le monde, les pressions sociales et l’activisme coordonné autour de questions telles que la protection de l’environnement, les droits politiques et de l’homme, les inégalités et la vie privéeexigent une plus grande responsabilisation des entreprises et des gouvernements. Pour le PDG de Control Risks, l’investissement étranger est de plus en plus en phase avec les valeurs sociales mondiales ainsi qu’avec les intérêts des employés et des communautés, et il invite les gouvernements à faire de même. Il a noté que les réseaux sociaux aident les militants à s’organiser plus vite et avec plus d’efficacité, en testant la surveillance et la réponse du gouvernement. Selon l’Économiste, « le poing de la société militante frappera de plus en plus fort en 2020 sur la table des conseils d’administration ».
3. Escalade de la guerre cybernétique :
Selon le rapport « RiskMap », les cybermenaces s’intensifieront comme jamais auparavant pour tenter une attaque cybernétique à fort impact sur les principalesinfrastructures mondiales. Plus la connectivité augmente de façon exponentielle, plus la vulnérabilité aux attaques intentionnelles et non intentionnelles dans le cybermonde augmente. Les gouvernements et les groupes criminels chercheront ainsi à exploiter davantage ces vulnérabilités. Un nouveau cycle va donc s’amorcer, souligne l’Économiste. Les rivaux de l’Occident et leurs mandatairesrenforceront leur niveau de menace, avec des conséquences imprévisibles, poursuit la même source. Et d’ajouter que les infrastructures nationalesà travers le monde ne parviendront pas à assurerune cyber-resistance crédible, et deviendront ainsi la principale faille du conflit cybernétique international.
4.Anxiété économique conjuguée à la fragilité politique:
Selon les prévisions de Control Risks, la croissance économique mondiale en 2020 sera tristement faible. Le PDG du cabinet souligne : « si le PIB mondial se détériore, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu’un monde fragmenté puisse réagir avec une politique coordonnée ». Les gouvernements confrontés à la polarisation nationale et à l’opportunisme bilatéral à l’échelle internationale se heurteront à des difficultés économiques, explique l’Économiste qui cite Oxford Economis. Le journal développe en indiquant que le défi sera encore plus difficile à relever pour les pays du Moyen-Orient, qui ne se sont pas encore remis de la chute des prix de pétrole en 2015 ou qui font encore face à des sanctions internationales, au chômage des jeunes et à des troubles sociaux.
5. l’absence de stratégie pour certains leaders :
Allan a insisté sur la nécessité d’élaborer des réponses stratégiques à des questions cruciales comme l’éducation, la représentation politique et la diversification économique, plutôt que d’utiliser des tactiques pour résoudre des problèmes à court terme. Les entreprises et les gouvernements, ajoute-t-il, auront besoin d’une stratégie pour assurer un monde intensément tactique.
Le Maroc, pays à faible risque de sécurité
Le rapport « RiskMap » indique que le Maroc fait partie de la catégorie de pays à faible risque de sécurité et qu’il présente un risque politique moyen. Le royaume devance plusieurs de ses voisins du Maghreb. En effet, l’Algérie et la Tunisie présentent toutes deux un degré de risque politique élevé, en raison des tensions qui sévissent dans leurs nations respectives (manifestations, élections controversées, chute de l’économie…).
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