Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Il y aura tout sauf du suspens à l’élection à la présidentielle de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). On s’achemine vers une candidature unique, relèvent plusieurs journaux, où le seul enjeu de l’élection pourrait être le score.
Ces derniers jours, Hakim Abdelmoumen, président de la Fédération de l’automobile s’est retiré de la course à la succession de Salaheddine Mezouar. Officiellement, ce désistement est motivé par des raisons personnelles. Youssef Mouhyi, président de la CGEM Marrakech-Safi, a aussi jeté l’éponge à quelques jours de la date limite des dépôts de dossiers. Aujourd’hui, le binôme composé de Chakib El Alj, PDG des Moulins du Maghreb et président de la Fédération des minotiers et Mehdi Tazi, PDG de Beassur est le seul à briguer la présidence de l’organisation patronale. Après les tensions qui ont jalonné le mandat écourté de Salaheddine Mezouar, la perspective d’une candidature unique à l’élection du 22 janvier prochain n’est, à priori, pas une bonne nouvelle même si, la réussite d’une élection ne se mesure pas au nombre de candidatures. En même temps, avoir le meilleur programme ne fait pas forcément gagner une élection. C’est aussi une histoire de réseaux.
Des défis importants à relever
Quel que soit le futur président de la CGEM, il aura la lourde tâche de rassembler tous les patrons autour des défis qui se présentent aux entreprises, surtout aux PME. La dégradation du climat des affaires, surtout l’allongement des délais de paiement, demeure un sujet qui plombe le moral des dirigeants des PME. Le secteur privé est appelé à plus de discipline en matière de délai de paiement.
Au-delà de ces sujets, l’implication du patronat sur des thématiques plus profondes comme le modèle de développement est très attendue. La CGEM a un rôle important à jouer dans l’élaboration d’un nouveau modèle de développement.
Le patronat lutte pour la réduction de la pression fiscale sur les entreprises entre autres. Un peu moins pour pousser les grandes entreprises à régler leurs fournisseurs dans les délais… Dans tous les cas, sa voix dans les débats sur les changements économiques, l’innovation, la lutte contre les rentes… doit résonner plus fort.
Temps de lecture : 3 minutes
Hydrogène vert : le Maroc trace sa voieLe World Power-to-X Summit, dont la quatrième édition a pris fin ce mercredi à Marrakech, a rassemblé une multitude de décideurs, de leaders… |
Économie bleue : le Maroc plaide pour un renforcement de la coopération Sud-SudLe ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a déclaré qu’une coopérati… |
Maroc : perspective de croissance du PIB (+2,5%)Selon les prévisions économiques du Haut-Commissariat au plan (HCP), au quatrième trimestre 2024, le retour des branches secondaires vers un… |
Transformation digitale : levier clé pour l’éducation et l’emploi ?Organisé par le GAM, et placé sous le patronage du roi Mohammed VI, ce sommet vise, comme chaque année, à rapprocher les acteurs du digital … |
Casablanca-Settat : quels projets pour un développement durable en 2025 ?Dès le début de la session, le président du Conseil a présenté un rapport détaillé des activités menées durant la période 2021-2024 dans la … |
Maroc-UE : suspension des accords commerciaux, et après ?Pour les accords commerciaux de 2019 entre l’Union européenne et le Maroc, s’en est fini ! C’est ce qu’a annoncé la Cour de justice européen… |
Emploi : l’IA va-t-elle tous nous remplacer ?C’est l’histoire de l’imprimerie qui ressemble incroyablement à celle de l'IA… Elle est venue bousculer 80.000 emplois dans l’Empire ottoman… |
Prix des fruits, légumes et viandes : qu’en est-il ?Le marché des fruits, légumes, et viandes connaît une fluctuation des prix cette semaine. À travers une analyse des prix de gros des produit… |