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La fin d’année et les bonus qui vont avec (13e mois et autres primes) est l’occasion pour les épargnants de faire le point sur les placements qui rapporteront le mieux. Les Marocains doivent se résoudre à une idée : la rémunération des produits sans risque est de plus en plus faible et, pour gagner un peu plus d’argent, il faudra prendre un peu plus de risque.
L’aversion au risque
Aujourd’hui, la prise de risque n’est pratiquement pas tolérée et cela se voit à travers la structure du patrimoine financier des ménages. 83 % sont composés de dépôts bancaires. En dehors de l’argent qui est placé dans les comptes à vue et qui permet de faire face aux besoins quotidiens, une grande partie des fonds est placée sur le compte sur carnet et les dépôts à terme. En soustrayant l’inflation, la rémunération est très maigre.
À fin 2018, les placements en assurance-vie représentent 10 % et les placements en valeurs immobilières 7 %, selon le rapport sur la stabilité financière. La part de ces produits s’est renforcée dans le patrimoine des ménages. Mais, le manque de connaissance de ces produits ou la faible capacité des conseillers à apporter une information fine et transparente pour permettre aux épargnants d’effectuer les bons choix font que le mouvement est lent.
L’assurance vie, un produit avantageux
L’assurance-vie a capté une bonne partie de l’épargne des Marocains ces dernières années. Les difficultés des caisses de retraite ont en partie accéléré la réflexion sur la constitution d’une épargne pour la période après la vie active. Certes, la rémunération de ces contrats a beaucoup baissé, mais pour une personne qui se projette sur un horizon d’au moins huit ans, le produit reste attractif en intégrant la fiscalité. L’une des options serait aussi d’envisager de placer une petite poche dans les contrats à unités de comptes (en bourse). Ce ne sont pas les plus répandus et toutes les compagnies d’assurance n’ont pas cette offre en portefeuille. Les montants collectés par les assureurs pour les contrats d’assurance vie classique sont essentiellement investis en bons du Trésor, ce qui justifie la baisse de la rémunération de ces contrats. Les contrats en unités de compte, eux, offrent la possibilité aux épargnants de diversifier les supports d’investissement. C’est donc un mix de produits (actif monétaire, actions…). L’épargnant prend un peu plus de risque (perte en capital notamment pour les placements en actions lorsque le marché baisse), mais il peut espérer une meilleure rémunération que pour un contrat classique. L’appétit pour les contrats en unité de compte augmente puisque les montants qui y sont placés enregistrent une croissance à deux chiffres. Cependant, ce sont surtout les clients premium et avisés qui y recourent.
L’immobilier, sans les contraintes
Globalement, les possibilités de placement pour les épargnants sont assez limitées. L’immobilier reste en tête de liste pour beaucoup d’entre eux, mais le marché n’est plus le même qu’il y a quelques années. Pour les investisseurs, l’un des challenges est aussi de trouver des locataires de qualité, c’est-à-dire des personnes qui vont prendre soin du bien et payer normalement leur loyer. L’investissement dans l’immobilier locatif n’est donc pas sans contraintes. Le développement des organismes de placement collectif en valeur immobilière (OPCI) va permettre à ceux qui le souhaitent d’investir dans l’immobilier en se libérant des contraintes liées à la gestion du bien et le risque d’impayés de loyer. Les premiers fonds OPCI devraient démarrer d’ici début 2020. Comme pour les OPCVM (Valeurs Mobilières: actifs boursiers), l’épargnant pourra souscrire à des parts de l’OPCI et toucher un rendement qui devrait s’intercaler entre ceux des actifs sans risque comme les obligations et ceux plus risqués (actions par exemple).
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