Accueil / Économie

Médiateur: près d’un quart des plaintes déposées ont été réglées

Temps de lecture

Ce mardi 3 décembre 2019, le médiateur du royaume Mohamed Benalilou a présenté le rapport annuel de son institution au titre de l’année 2018. Il souligne que son organisme, chargé d’assurer l’équité et la justice entre citoyens et administrations, a reçu en 2018 près de 10 000 plaintes, dont 72 % ne rentrent pas dans ses prérogatives. Au total, 2110 requêtes ont été traitées et seules 480 ont été réglées définitivement, soit un taux de 22,75 %.

Invité le mardi dernier au forum de la MAP à Rabat, Mohamed Benalilou, directeur de l’institution du médiateura profité de l’occasion pour présenter au roi Mohammed VI sonrapport annuel 2018. Durant l’année 2018, l’institution a reçu exactement 9 865 plaintes et doléances, en hausse de 5,2 % par rapport à 2017. Plus de 72 % de ces plaintes ne rentrent pas dans les prérogatives de l’institution, rapportent nos confrères de Médias24. Les principaux départements concernés par ces requêtes sont les ministères de la Justice et de l’Intérieur, rapporte la même source.

Seules 2738 plaintes rentrent dans les prérogatives du médiateur. Elles ont été principalement initiées par des personnes physiques (80 %), dont 25 % de femmes. Elles sont suivies par les groupes de personnes (12 %) et les personnes morales (7 %). Sur ces 2 738 plaintes recevables, 2 110 ont été traitées, maisseules 480 ont été réglées définitivement, soit un taux de 22,75 %.

Dans son édition du 4 décembre 2019, l’Économiste remarque que les régions qui ont émis le plus grand nombre de doléances ne sont « curieusement » pas des centres administratifs. La région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et celle de Fès-Meknès arrivent en tête, avec des taux respectifs de 17,8 % et 15,5 % de plaintes. La région de Casablanca-Settat ainsi que la région Rabat-Salé-Kénitra sont 3e et 4e au classement, avec respectivement 12,8 % et 11,4 %. Le journal estime que sur l’ensemble des requêtes reçues par le médiateur durant cette année, plus de 60 % ont un caractère administratif. Les dossiers liés à des problèmes financiers ou fonciers occupent la 2e et 3e position, avec respectivement 15,6 % et 14,8 %.

« Une lenteur des transformations »

Pour le médiateur, le nombre de doléances reçues durant cette année 2018 traduit le faible impact des réformes menées au niveau de l’administration sur le vécu des usagers. Benalilou dénonce une « lenteur du rythme des transformations au niveau des administrations ». Il réclame ainsi une réalisation plus rapide de ces amendements afind’évaluer les relations avec les citoyens, rapporte l’Économiste. Enfin, le Médiateur du Royaume appelle à l’abolitionde certaines pratiques malsaines affirmant que la moralisation des services publics doit être au centre des efforts de mise à niveau.

Dernier articles
Les articles les plus lu

12-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%

Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur

Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).

Mbaye Gueye - 20 décembre 2024

Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe

Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.

Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024

Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador

Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Blé tendre : le Maroc renforce son alliance avec la Russie

Économie - Le Maroc a décidé de maintenir le soutien gouvernemental pour l’importation de blé tendre jusqu’à fin avril 2025.

Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024

La loi de Finances 2025 publiée au Bulletin officiel

Économie - La loi de Finances 2025, promulguée par le Dahir n° 1-24-65 du 13 décembre 2024 a été publiée dans le Bulletin officiel.

Mbaye Gueye - 19 décembre 2024

Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant

Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.

Mbaye Gueye - 19 décembre 2024

Les OPCVM atteignent 663,3 MMDH d’actifs nets à fin novembre 2024

Économie - Une hausse de 18,5% depuis le début de l’année, selon le rapport de la politique monétaire publié par Bank Al Maghrib.

Rédaction LeBrief - 19 décembre 2024
Voir plus

Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette

Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.

Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022

Driss Guerraoui primé à Barcelone

Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.

Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024

CNT : Hamid Bentahar réélu

Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.

Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024

HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023

Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.

Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023

Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri

Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.

Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024

Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance

Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.

Farah Nadifi - 29 novembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire