Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Ce mercredi 4 décembre, plusieurs supports médiatiques consacrent leurs une à la position du Conseil des Oulémasface au sujet polémique de l’avortement. Le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia indique qu’en évoquant l’« Ijtihad », l’instance ne souhaite pas fermer définitivement la porte à toute éventuelle concession de sa part sur ce sujet. En effet, l’« Ijtihad » estconsidéré comme 3e source du droit musulman après le Coran et la Sunna, rappelle Yabiladi.com. Pour leur part, les journaux Al Akhbar et Al Massae rapportentque le Conseil dévoile sa position sur la question del’avortement et refuse d’être impliqué dans un débat à caractère politique. Akhbar Al Yaoum, quant à lui, titre que l’instance « impose son véto contre l’avortement ».
Notons que, le communiqué du Conseil des Oulémasfait suite aux critiques de Abderrahim Chikhi, président du Mouvement Unicité et Réforme. Ce dernier avait indiqué en octobre 2019 que l’instance tergiverse à participer aux débats portant sur la légalisation de l’avortement. En réponse, l’instance a d’ailleurs concluson communiqué en confirmant que ce sujet « demeure une affaire publique et le mécanisme avec lequel il [le Conseil] participe à ce débat est connu et personne ne peut l’ignorer ».
La polémique de l’avortement ne date pas d’hier
Le communiqué du Conseil des Oulémas sur l’avortement attise une nouvelle fois la dialectique autour de ce sujet. Cependant, selon Al Ahdath, cette polémique remonte à 2015. La source explique que face à plusieurs années de débats et d’échanges politico-sociaux houleux, Sa Majesté le roi Mohammed VI avait créé en mars 2015 une commission dédiée à la révision et à l’amendement des lois relatives à l’avortement. Cette commission était composée du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, celui des Habous et des Affaires Islamiques ainsi que duprésident du Conseil National des droits de l’homme (CNDH). Ces derniers ont conclu après deux mois de concertation que l’avortement serait autorisé dans trois cas : quand la grossesse menace la vie de la femme enceinte ; quand la grossesse résulte d’un viol ou d’un acte incestueux et si un médecin confirme qu’une déformation ou une maladie grave menace la vie du fœtus. Bien que ces modifications aient été approuvées par le gouvernement en 2016, le projet de loi stagne encore dans les tiroirs du comité de justice et d’exécution. À ce jour, ce comité n’a toujours pas présenté ce projet au parlement pour qu’il soit voté, souligne le quotidien.
Alors que l’article 9 du projet de la loi de finance2020, qui malgré la controverse qu’il suscite, a bien été approuvé par la Chambre des représentants, les lois sur l’avortement restent quant à ellesinchangées. Les revendications des activistes, des associations et des ONG ainsi que lesdernières recommandations« révolutionnaires » du CNDH, qui exhortent au changement et à l’amélioration de ces lois,peinent visiblement à convaincre le gouvernement et le Conseil des Oulémas.
Temps de lecture : 3 minutes
À Sotchi, Vladimir Poutine réaffirme son soutien total aux pays africainsLes 9 et 10 novembre, la ville russe de Sotchi a accueilli une cinquantaine de responsables africains lors d'une conférence ministérielle Ru… |
Renforcer la gouvernance des finances publiques, un impératif pour un avenir économique stableCe 7 novembre 2024, lors de sa présentation du projet de Budget sectoriel pour 2025, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah… |
Trump de retour : quel impact sur le Maroc ?L’élection de Donald Trump en 2024 grâce à une victoire écrasante dans les élections américaines, a ouvert la voie à un retour de l’ancien p… |
6 novembre : retour sur un discours historiqueCe mercredi soir, à l'occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohammed VI a adressé un discours marquant à la nation marocai… |
ONU : le Maroc préside le Conseil des droits de l’Homme sur la lutte pour l’égalité des genresLe 4 novembre 2024, Genève a été le théâtre d’une réunion historique sous l’égide du Maroc au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU… |
Grand oral de Akhannouch : un nouveau souffle pour l’économieLe Maroc, grâce à des réformes stratégiques et une vision économique claire, a renforcé sa position en tant que hub régional et internationa… |
Sahara, France, Algérie… Nasser Bourita dit toutDans un entretien accordé au journal Le Point, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a partagé la vision diplomatique du Maro… |
Sahara : la MINURSO, phare d’une autonomie en quête de lumièreLe Conseil de sécurité de l’ONU a récemment adopté une résolution cruciale concernant la question du Sahara en prorogeant le mandat de la Mi… |