Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2019/12/11160505/accident-Taza-1-900x488.jpg)
Temps de lecture : 4 minutes
Au moins 17 personnes ont été tuées et 43 autres blessées à la suite du renversement d’un autocar, ce dimanche près de Bab Marzouka, rapporte H24. Selon des sources sécuritaires, les blessésont été transférés à l’hôpital provincial Ibnou Baja, à Taza, pour recevoir des soins appropriés. Les autorités locales ont indiqué qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident. Dans un article publié en juin 2019, Médias24 soulignaitque 1 357 personnes ont perdu la vie dans les routes du pays au cours des quatre premiers mois de 2019, soit une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente.
L’imprudence et la négligence des conducteurs marocains
Ce dernier accident survenu dans la province de Taza n’est malheureusement pas le premier du genre à se produire au Maroc. Ainsi, pour évaluer le comportement des conducteurs marocains, Vinci Autoroute, partenaire d’Autoroute du Maroc (ADM), vient d’intégrer le royaume dans son baromètre de conduite responsable. Un premier rapport, réalisé par Ipsos, révèle que lorsqu’il s’agit de conduite, les Marocains ont un excès de confiance en soi, rapporte l’Économiste. 97 % des personnes recensées pensent que leur conduite est irréprochable, dévoile Pierre Coppey, président de Vinci Autoroute. Pour sa part LeSiteInfo.com, qui cite l’étude d’Ipsos, souligne que « 56 % des conducteurs dépassent de quelques km/h la limitation de vitesse sur les routes ». La même source ajoute que les automobilistes sont « 28 % à avoir déjà eu l’impression de s’être assoupis durant quelques secondes au volant » et « plus de 50 % reconnaissent s’être déjà sentis très fatigués et avoir tout de même pris le volant ». L’Économiste déplore également que 37 % des conducteurs ne respectent pas les distances de sécurité. Le quotidien explique que 77 % des accidents mortels sur les autoroutes du Maroc sont liés à l’excès de vitesse, laconduite en état d’ébriété ou après la prisede stupéfiants età l’utilisation de téléphones portablesau volant.
Pour rappel, ces chiffres ont été révélés la semaine dernière lors de la 3e Conférence internationale sur la Mobilité Durable, qui s’est tenue le 26 novembreà Marrakech. Cet événement a été organisé par ADM en partenariat avec la Fédération internationale des routes (IRF) et l’Association Européenne des Concessionnaires d’Autoroute et d’Ouvrages à Péage (ASECAP). Plusieurs figures politiques et institutionnelles, ainsi que des experts en la matière venus d’une quarantaine de pays ont pris part à ce rendez-vous, afin d’échanger sur les bonnes pratiques de la sécurité, du transport et de la mobilité durable. Ces derniers ont abordé également les dispositifs à mettre en place pour réduire et éviter les accidents routiers au Maroc.
Les mesures adoptées pour réduire les taux de mortalité routière
Face à l’augmentation du nombre dedécès à la suite d’incidents de la routedansle royaume, le gouvernement a annoncé la validation de la création de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANSR), conformément au décret n° 2.19.732, portant application de la loi n°103.14. Cette agence devrait être opérationnelle en janvier 2020, indique Lesecos.ma. « Elle sera chargée de la coordination, de la mise en œuvre et de la gestion de toutes les actions liées à la sécurité routière : pilotage de la Stratégie nationale de sécurité routière, émission de cartes d’immatriculation de motocyclettes et de véhicules à moteur, examens du permis de conduire, système de points d’inaptitude la gestion, inspections techniques et de tous les véhicules à moteur, délivrance d’autorisations aux auto-écoles et leurs instructeurs, campagnes de communication, … etc», souligne la même source.
Temps de lecture : 4 minutes
Protection sociale : comment assurer une couverture universelle et soutenable ?Au Maroc, la généralisation de la protection sociale s'impose comme une réforme sociétale importante et un pilier essentiel de l'État social… |
Aïd Al-Adha : histoire et tradition marocaineL’Aïd Al Adha ou L'Aïd el-Kébir plus connu sous le nom de la fête du sacrifice ou la fête du mouton, est une fête célébrée par tous les musu… |
Aïd Al-Adha 2024 : quand la tradition rencontre l’inflationC'est l'une des fêtes religieuses les plus importantes du calendrier islamique. Mais Aïd Al-Adha est bien plus qu'une simple célébration. C'… |
Mondial 2030 : le Maroc face aux défis du transportTous sont en ordres de batailles pour trouver la meilleure stratégie avant la grande échéance de la Coupe du monde 2030 que le Maroc va co-o… |
Lutte contre le travail des enfants : le Maroc en plein progrèsLe Maroc a réussi à réduire le nombre d'enfants travailleurs de 94% au cours des vingt dernières années. C'est ce qu'a affirmé ce mercredi à… |
Baccalauréat 2024 : c’est parti pour plus de 493.000 candidats !Le baccalauréat, rendez-vous annuel incontournable, est enfin arrivé après des mois de préparation intense. Pour les futurs bacheliers, c'es… |
Les réalités auxquelles s’est heurté le RAMEDEn 2012, après quatre années de tests pilotes, le Maroc déployait le programme RAMED, une initiative ambitieuse visant à démocratiser l'accè… |
Qu’est ce qui bloque le lancement de la 5G ?En répondant à une question orale sur « le lancement de la 5G » présentée par le groupe parlementaire du Rassemblement national des indépend… |