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Les rassemblementsqui se déroulent dans plusieurs villes et villages d’Algérie, marquenf ce vendredi la quarante et unièmesemaine consécutive de protestation du mouvement Hirak. Ce mouvement pacifiquea réussi à renverser le président Abdelaziz Bouteflika et évincer certains de ses alliés, dont des ministres et des hommes d’affaires. L’objectif est d’avoir un réel changement du système et le départ de toutes ses figures emblématiques. La persistance des Algériens représente aujourd’hui un défi majeurpour l’armée, qui affirme que seules les élections du 12 décembre pourraient sortir le pays de cette impasseet rétablir la normalité. Toutefois, partout dans le pays, les manifestants continuent la contestationen scandant : « Non aux élections », « Libérez les détenus », « l’armée doit quitter la politique » et « Ils ont le droit de vote. Nous avons le droit de veto ».
Les tensions entre policiers et militants se sont intensifiées depuis le début de la campagne électorale le 17 novembre : davantage d’arrestations, des peines de prison plus lourdeset des affrontements plus violents. Le principal syndicat algérien, pro-gouvernement, prévoit de son côté d’organiser une marche de soutien aux élections, le samedi 30 novembre, à Alger.
Les eurodéputés condamnent les violences et les injustices en Algérie
Selon le quotidien algérien L’Orient le Jour, face à l’escalade des tensions en Algérie, une résolution a été adoptée ce jeudi par le parlement européen. Ce dernier a condamné « fermement les arrestations arbitraires et illégales ainsi que l’emprisonnement, les attaques et les intimidations de journalistes, syndicalistes, avocats, étudiants, défenseurs des droits de l’Homme et de manifestants pacifiques ». Il a également appelé « à cesser les violations des libertés de culte des Chrétiens, des Ahmadis et d’autres minorités religieuses, et à mettre un terme au harcèlement judiciaire et législatif,aux arrestations arbitraires et aux emprisonnements organisés par les autorités algériennes », ajoute le journal TSA (Tout sur l’Algérie). Le quotidien français Le Monde, juge dans son édito de ce vendredi quecette résolution est sans valeur contraignante. La même source souligne que « pour des raisons que l’on peut entendre, la France, ancienne puissance coloniale, a choisi de rester discrète ».
De son côté, le gouvernement algérien a rapidement réagi dans un communiqué aux termes « particulièrement virulents », indique L’Orient le Jour, en dénonçant une « immixtion flagrante dans ses affaires internes » et un « mépris » des institutions algériennes. Pour sa part, TSA rapporte que le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas hésité à accuser les eurodéputés de promouvoir « ouvertement leur agenda du chaos provoqué, qu’ils ont malheureusement mis en œuvre dans bien des pays frères ».
La presse algérienne souligne que c’est la première fois, depuisle lancement du mouvement Hirak il y a 10 mois,que les autorités de ce pays sont mises au pilori sur la scène internationale. Selon Al Watan, la résolution des eurodéputés, qui soutient clairement le Hirak, donnera davantage de légitimité aux revendications des militants algériens.
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