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Plus de 1 000 déclarations de soupçons de blanchiment d’argent ont été adressées à l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) l’année dernière. Ces déclarations ont augmenté de moitié en un an. Par ailleurs, une trentaine de déclarations portaient sur des soupçons de financement du terrorisme. L’UTRF va faire peau neuve et renforcer son action anti-blanchiment. Le projet de réforme a été adopté ce jeudi 28 novembre en conseil de gouvernement. Idéalement, le Maroc voudrait finaliser ce chantier avant la fin du premier trimestre 2020. La prochaine évaluation du Groupement d’action financière interviendra en mars prochain. Tous ces efforts visent notamment à maintenir une bonne image du Maroc à l’international.
Le secteur financier est l’un des canaux par lesquels le blanchiment pourrait s’opérer. Ces dernières années, il est moins facile de passer par ce circuit, les régulateurs (Bank Al-Maghrib, l’Autorité des assurances et l’Autorité du marché des capitaux) ayant resserré les verrous. L’époque où l’on pouvait déposer un gros montant à la banque sans justificatif est révolue. À partir d’un certain seuil, il faudra renseigner un formulaire et les personnes qui ne sont pas disposées à se conformer à ces exigences sont simplement éconduites. Pour les sociétés de Bourse par exemple, les opérations portant sur des montants anormalement élevés et sans commune mesure avec l’historique d’un client doivent être immédiatement signalées au responsable de la conformité tout comme les montages complexes, douteux ou n’ayant pas de justification économique ou d’objet licite apparent.
La conformité est devenue un sujet primordial. Les établissements financiers encourent de grosses amendes s’ils ne mettent pas en place un dispositif anti-blanchiment efficace. En cas de manquement, les établissements sous le contrôle de l’Autorité des assurances ou le cas échéant leurs dirigeants et agents encourent une amende pouvant atteindre 500 000 DH et une action en responsabilité pénale selon la gravité des faits. Ce qui est peut-être plus affligeant pour les institutions financières est le risque d’image. Aucune banque ne voudrait voir son nom associé au blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme.
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