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Bonne nouvelle pour les jeunes entrepreneurs marocains. Le programme spécial d’appui aux jeunes diplômés pour financer des projets d’auto-emploi avance bien, indique la vie économique ce vendredi 29 novembre 2019. Le gouvernement, Bank Al Maghrib et le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM)échangent régulièrementafin delancer une nouvelle procédure d’accompagnement des TPE en 2020, rappelle la même source.
« Nous aurons des dispositifs bien ciblés pour nous assurer que tous les opérateurs exclus du financement rejoignent le cercle et bénéficient de concours bancaires à hauteur de leurs besoins », déclare Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des Finances. L’actuelle loi de finances 2020 prévoit un fonds de 6 milliards de dirhams, qui sera injecté au fur et à mesure au cours des 3 prochaines années, pour financer et soutenir l’entrepreneuriat. Son objectif: Soutenir les petites et moyennes entreprises et permettre une meilleure intégration professionnelle et économique des salariés du secteur informel. Ce système ne pourra efficacement aboutir sans l’implication et la coopération des banques.
BMCE Bank annonce la couleur
Bti Bank, filiale du groupe BMCE Bank, va prêter main-forte à cette nouvelle vision gouvernementale. La banque a signé cette semaine une convention de partenariat avec la Confédération marocaine des TPE-PME. Les deux parties comptent mettre en place des comités d’étude et de travail conjoints pour réaliserune offre pertinente de produits financiers participatifs, rapporte Challenge. BTI Bank va également assurer l’accompagnement des entreprises et créer un dispositif de conseil et de formation adapté au développement des activités des TPME.
Une initiative saluée par Abdellah El Fergui, président de la confédération marocaine des TPE-PME. « Il faut trouver des solutions pour que ces entreprises survivent. 5.180 TPE ont fait faillite en 2015 et plus de 10 000 en 2018… et encore ! Ces chiffres ne donnent pas une image fidèle de la réalité, puisqu’il y en a plusieurs qui sont juste dormantes ». Effectivement, en raison du refus de financement bancaire, ces entreprises n’ont pas d’autre choix que de fermer leurs commerces. Une enquête du HCP, menée entre janvier et juillet 2019 auprès de 2 101 sociétés des secteurs de l’industrie, de la construction et des services, révèle des chiffres alarmants.
Environ 7 entreprises sur 10 se voient refuser des crédits bancaires. Un tiers des entreprises sondées estime que les conditions se sont davantage resserrées ces 3 dernières années. Probablement à cause de l’ampleur des créances en souffrance. La même source souligne que l’inflation des défaillances d’entreprises, notamment le défaut de paiement, a atteint des proportions inquiétantes pendant ces deux dernières années. Ainsi, seules les grandes entreprises, dont les effectifs dépassant les 200 personnes etle chiffre d’affaires est supérieur à 75 millions de dirhams, arrivent à bénéficier de crédits bancaires significatifs.
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