Les violences persistantes dans l’est de la République démocratique du Congo ont conduit les manifestants à attaquer les locaux d’une base de l’ONU ainsi qu’une mairie,forçant ainsi les soldats des Nations Unies à fermer les portes de la clinique de l’Ebola, où ils tententde contrer la flambée de ce virus. Au moins 60 personnes ont été tuées ces dernières semaines, après que l’armée congolaise a lancé une offensive contre un groupe d’extrémistes, indiquent des responsables à Al Jazeera.
Selon le Times, les rebelles responsables des attaques contre les civils à Beni,villeoù le premier attentat a eu lieu ce week-end,appartiendraient aux Forces démocratiques alliées (ADF – Allied Democratic Forces), un groupe de terroristes islamiques.La même source a souligné que l’ADF recrute et forme des enfants pourpréparer des offensives contre l’armée congolaise. L’organisation extrémiste aurait également des liens avec l’État islamique, vu que l’EI a revendiqué la responsabilité de certaines attaques perpétrées par l’ADF.
Par ailleurs, les manifestants de Beni dénoncent l’incapacité et l’échec des soldats de la Monusco, chargés du maintien de la paix,à protéger leurs familles. En représailles, ce lundi 25 novembre, des dizaines de personnes ont incendié une base de l’ONU et une mairie, rapporte RFI. Le même jour, le directeur adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, Seif Magango, a déclaré : « Il est scandaleux que des civils meurent jour après jour pendant que la police locale et les forces de maintien de la paix des Nations Unies restent dans leurs camps. Il est grand temps que toutes les entités chargées de la protection des civils de la RDC, dont la Monusco, prennent des mesures pour honorer leurs missions et mettre un terme à ces exécutions ».
Propagation vertigineuse du virus de l’Ebola
Sur Twitter, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a affirmé que leséquipes d’intervention contrel’Ebola à Beni étaient « en quarantaine au milieu des tirs, des émeutes et des troubles civils, mais essayaient toujours de protéger les personnes victimes du virus ». Et d’ajouter : « Ils gèrent le suivi des patients par téléphone et guident à distance les agents de santé communautaires dans les endroits que nous ne pouvons pas atteindre », précise-t-il. « Chaque jour où nous n’avons pas accès à toutes les zones touchées par l’Ebola en RDC, nous cédons du terrain au virus, ce qui prolonge la propagation de l’épidémie. C’est une tragédie parce que cela ne fera qu’ajouter à la souffrance des communautés locales déjà accablées ».
Notons quela recrudescencede l’Ebola, qui a duré 16 mois dans l’est de la RDC, a tué près de 3 000 personnes, malgré le développement d’un traitement plus efficace etla vaccination de centaines de milliers de citoyens congolais. Pour sa part, le président de la RDC, Felix Tshisekedi, a toutefois déclaré, au début du mois, qu’il espère que l’épidémie d’Ebola va disparaître « complètement avant la fin de l’année » et que les efforts consentis pour combattre le virus ont commencé à porter leurs fruits. Selon l’OMS, 42 jours sans nouveaux cas d’Ebola doivent s’écouler après la dernière exposition possible à un cas confirmé pour qu’une épidémie soit officiellement déclarée terminée.
La Ligue arabe discute des menaces israéliennes contre l’Irak, avec la participation du Maroc
Monde - Une session extraordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes, au niveau des délégués permanents, a eu lieu dimanche,
Farah Nadifi - 24 novembre 2024COP29 : des réactions partagées sur l’accord final
Monde - L'accord final adopté dans la nuit de samedi à dimanche, après deux semaines de négociations et deux prolongations nocturnes, a suscité des réactions contrastées
Farah Nadifi - 24 novembre 2024COP29 : Frustration et départ de deux groupes lors des consultations financières
Monde - Deux groupes, l'Alliance des Petits États Insulaires (Aosis) et les Pays les Moins Avancés (PMA), ont quitté, samedi, une réunion de consultations avec la présidence de la COP29 qui se déroule à Bakou
Farah Nadifi - 23 novembre 2024COP29 : Guterres incite à plus de flexibilité pour un accord climatique
Monde - Antonio Guterres a appelé les négociateurs à faire preuve de flexibilité pour parvenir aux objectifs ambitieux de financement
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Notre-Dame de Paris : la renaissance en pièces de monnaie
Monde - Pour saluer la réouverture Notre-Dame de Paris, la Monnaie de Paris a conçu une collection exceptionnelle de pièces.
Ilyasse Rhamir - 22 novembre 2024États-Unis : Pam Bondi, future ministre de la Justice
Monde - Pam Bondi, ancienne procureure générale de Floride, a été désignée par Donald Trump pour devenir la prochaine ministre de la Justice.
Ilyasse Rhamir - 22 novembre 2024USA : Matt Gaetz retire sa nomination au poste de secrétaire à la Justice
Monde - Matt Gaetz, choisi la semaine dernière par le président-élu américain Donald Trump pour occuper le poste de secrétaire à la Justice a annoncé qu'il se retirait de cette nomination.
Farah Nadifi - 21 novembre 2024Crimes de guerre : mandats d’arrêt émis contre Netanyahu, Gallant et Deif par la CPI
Monde - La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu, Gallant et Mohamed Deif.
Rédaction LeBrief - 21 novembre 2024Conflit Prigojine-Poutine : l’avenir incertain de Wagner en Afrique
Afrique, Monde, Politique -L’affrontement entre Evguéni Prigojine et Vladimir Poutine a atteint son paroxysme. Le fondateur est désormais accusé de trahison.
Nora Jaafar - 27 juin 2023Kamala Harris concède sa défaite face à Donald Trump
Monde - La candidate Kamala Harris, a appelé Donald Trump pour le féliciter de sa victoire et concédé sa défaite.
Mbaye Gueye - 6 novembre 2024Afrique du Sud : célébration du 111ᵉ anniversaire de l’ANC
Nora Jaafar - 9 janvier 2023Est-ce que l’hypnose fonctionne vraiment ?
Monde - L'hypnose permet d'accéder aux couches les plus profondes du cerveau, souvent bridées par la conscience
Rédaction LeBrief - 3 avril 2024Équateur : la grogne de la population se poursuit
Monde - La police de Quito, la capitale de l’Équateur, a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants indigènes qui tentaient de prendre d’assaut le Parlement. Cette protestation paralyse le pays et dénonce la hausse des prix du carburant et du niveau de vie.
Nora Jaafar - 24 juin 2022