Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Les violences persistantes dans l’est de la République démocratique du Congo ont conduit les manifestants à attaquer les locaux d’une base de l’ONU ainsi qu’une mairie,forçant ainsi les soldats des Nations Unies à fermer les portes de la clinique de l’Ebola, où ils tententde contrer la flambée de ce virus. Au moins 60 personnes ont été tuées ces dernières semaines, après que l’armée congolaise a lancé une offensive contre un groupe d’extrémistes, indiquent des responsables à Al Jazeera.
Selon le Times, les rebelles responsables des attaques contre les civils à Beni,villeoù le premier attentat a eu lieu ce week-end,appartiendraient aux Forces démocratiques alliées (ADF – Allied Democratic Forces), un groupe de terroristes islamiques.La même source a souligné que l’ADF recrute et forme des enfants pourpréparer des offensives contre l’armée congolaise. L’organisation extrémiste aurait également des liens avec l’État islamique, vu que l’EI a revendiqué la responsabilité de certaines attaques perpétrées par l’ADF.
Par ailleurs, les manifestants de Beni dénoncent l’incapacité et l’échec des soldats de la Monusco, chargés du maintien de la paix,à protéger leurs familles. En représailles, ce lundi 25 novembre, des dizaines de personnes ont incendié une base de l’ONU et une mairie, rapporte RFI. Le même jour, le directeur adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, Seif Magango, a déclaré : « Il est scandaleux que des civils meurent jour après jour pendant que la police locale et les forces de maintien de la paix des Nations Unies restent dans leurs camps. Il est grand temps que toutes les entités chargées de la protection des civils de la RDC, dont la Monusco, prennent des mesures pour honorer leurs missions et mettre un terme à ces exécutions ».
Propagation vertigineuse du virus de l’Ebola
Sur Twitter, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a affirmé que leséquipes d’intervention contrel’Ebola à Beni étaient « en quarantaine au milieu des tirs, des émeutes et des troubles civils, mais essayaient toujours de protéger les personnes victimes du virus ». Et d’ajouter : « Ils gèrent le suivi des patients par téléphone et guident à distance les agents de santé communautaires dans les endroits que nous ne pouvons pas atteindre », précise-t-il. « Chaque jour où nous n’avons pas accès à toutes les zones touchées par l’Ebola en RDC, nous cédons du terrain au virus, ce qui prolonge la propagation de l’épidémie. C’est une tragédie parce que cela ne fera qu’ajouter à la souffrance des communautés locales déjà accablées ».
Notons quela recrudescencede l’Ebola, qui a duré 16 mois dans l’est de la RDC, a tué près de 3 000 personnes, malgré le développement d’un traitement plus efficace etla vaccination de centaines de milliers de citoyens congolais. Pour sa part, le président de la RDC, Felix Tshisekedi, a toutefois déclaré, au début du mois, qu’il espère que l’épidémie d’Ebola va disparaître « complètement avant la fin de l’année » et que les efforts consentis pour combattre le virus ont commencé à porter leurs fruits. Selon l’OMS, 42 jours sans nouveaux cas d’Ebola doivent s’écouler après la dernière exposition possible à un cas confirmé pour qu’une épidémie soit officiellement déclarée terminée.
Temps de lecture : 4 minutes
Présidentielle aux États-Unis : système électoral et atouts des candidatsLe système électoral américain est unique et parfois complexe, en particulier le fonctionnement du collège électoral, qui joue un rôle déter… |
Trump ou Harris : quel avenir pour la sécurité de l’Europe ?À l'approche des élections présidentielles américaines de novembre prochain, une vague d'inquiétude et d'anticipation se propage à travers l… |
Conflit israélo-palestinien : qu’est-ce qui devrait changer ?Le premier ministre israélien s’est dit favorable à la négociation pour la libération des otages détenus depuis le 7 octobre 2023 par le Ham… |
JO Paris 2024 : la France interdit le voileÀ la veille des Jeux olympiques de Paris, Amnesty International a lancé un avertissement sévère contre les politiques discriminatoires de la… |
JO Paris 2024 : la sécurité, l’immense défi de la FranceComme tous les grands événements internationaux, les Jeux Olympiques 2024 s’annoncent sous haute sécurité. Si ces Jeux devraient être une vi… |
Législatives 2024 : un nouveau visage politique pour la FranceAlors que l'annonce des résultats électoraux, le paysage politique français se redessine. Le dimanche 7 juillet, une participation de 66,63%… |
Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatiqueDans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES… |
Iran : quels enjeux à venir après la mort du président Raïssi?L’officialisation de la mort du président iranien, Ebrahim Raïssi a été faite ce lundi 20 mai, suite à un accident d’hélicoptère qui transpo… |