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Ce lundi 25 novembre, l’hélicoptère Tigre etl’avionmilitaire Cougar sont entrés en collision en plein vol alors qu’ils tentaient de prêter main-forteaux forces terrestres qui combattaient des insurgés près des frontières du Burkina Faso et du Niger. Cet incident a couté la vie à treize soldats français, indiquent les médias français. « Treize de nos militaires sont morts hier au Mali. Ils étaient engagés dans une opération de combat contre des terroristes. Ces treize héros n’avaient qu’un seul but : nous protéger. Je m’incline devant la douleur de leurs proches et de leurs camarades », a écrit le Macron dans un tweet. Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a quant à lui adresser une lettre à son homologue français soulignant que « la perte est lourde, mais les peuples du Sahel partagent (votre) deuil ».
Notons qu’en 2013, la France a déployé des milliers de soldats au Mali après que des extrémistes islamistes se sont emparés d’une grande partie du nord du pays. L’armée malienne a depuis lors repris ce territoire, mais l’insécurité y persiste et la violence s’est étendue à d’autres régions du continent. Aujourd’hui, 4 500 soldats français sont déployés en Afrique pour soutenir les forces du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad contre les terroristes, rapporte BBC News.
Depuis le début de l’intervention de la France au Mali, 38 soldats français ont été tués. Cependant, ce sont les forces locales et les civils qui sont les plus durement touchés par la violence qui sévit dans cette région. En effet, rien qu’au début de ce mois de novembre, une attaque ciblant un poste militaire dans le nord du pays a fait 53 morts parmi les troupes maliennes.
La mission française dans une impasse
Ce dernier accident constitue une autre mauvaise nouvelle pour la mission française au Mali dont, selon BBC News, l’efficacité est mise en question. Après les premiers succès de la répression en 2013 des rebelles islamistes dans le nord du Mali, le déploiement français a été étendu grâce à un mandat régional connu sous le nom opérationnel de Barkhane. Toutefois, poursuit la même source,ces derniers mois ont vu la résurgence de groupes liés à l’État islamique et à Al-Qaïda, dont les activités se sont multipliées dans le centre-est du Mali et près des frontières du Niger et du Burkina Faso.
Dans un article paru récemment dans Le Monde, un ancien coordinateur de la défense du ministère français des Affaires étrangères a souligné que l’opération Barkhane est confrontée à « une impasse». « Sur le terrain, les faits sont clairs. La montée en puissance des djihadistes est une réalité que nous ne pouvons plus nier », écrit Bruno Clément-Bollée. Et d’ajouter : « Au Sahel, la France a de quoi s’inquiéter… Nous ne savons pas comment sortir de l’impasse ». Des propos similaires ont été avancés par plusieurs autres critiques qui affirment que la France risque de s’enliser dans un combat qu’elle ne peut gagner sans de nouveaux investissements importants, rapportent France24.
La même source ajoute quebien que la plupart des partis soutiennent l’opération Barkhane, le parti d’extrême gauche, FranceInsoumise, adéclaré cemardi qu’il est« temps d’ouvrir une discussion sérieuse et rationnelle pour envisager les voies de sortie » de la « guerre » au Mali afin de mettre fin à un conflit « dont le sens échappe désormais à nombre de (nos) compatriotes ».
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