Al Boraq © DR
Pour l’instant, le projet de Ligne à grande vitesse est une réussite pour les usagers et pour l’ONCF. Le rapport qualité-prix est très attractif. Le confort des trains n’a rien à envier à ceux de la même catégorie qui circulent en Europe. On remarquera aussi la ponctualité d’Al Boraq.
Renouer avec les bénéfices
En dix mois d’exploitation, il a transporté 2,5 millions de passagers et le projet est rentable assure le management de l’ONCF. Al Boraq constitue une bouffée d’oxygène pour l’Office qui n’a plus gagné d’argent depuis 2015. Sur les trois dernières années, il a cumulé 2,3 milliards de DH de pertes. Dans le portefeuille public, l’ONCF fait partie des entreprises dont la situation financière pose le plus problème. Il devrait renouer avec les bénéfices en 2019 (774 millions de DH) selon les prévisions, mais l’exploitation restera déficitaire (869 millions de DH).
Pour retrouver l’équilibre de façon durable, l’entreprise doit faire évoluer son modèle. Un contrat programme est en cours de finalisation et va fixer la feuille de route d’un retour à la performance commerciale et financière. Le schéma de modernisation du secteur préconise une séparation entre d’un côté l’exploitation commerciale et de l’autre le développement et le financement des infrastructures. Le modèle actuel limite l’efficacité de l’Office et a des conséquences sur la qualité de service.
Les usagers ne sont pas foncièrement contre une augmentation des tarifs. Pourtant, l’amélioration de la qualité du service reste primordiale. Aucun passager ne rechigne par exemple à payer les 50 DH pour un trajet Casablanca-Rabat avec Al Boraq contre 40 DH avec les anciens trains parce qu’il y a eu un bond en termes de qualité de service. Des gares plus modernes et mieux équipées peuvent également justifier une revalorisation des tarifs.
Les attentes du contrat programme
Avec le contrat programme et la séparation des fonctions, l’Office pourra être plus imaginatif sur le plan commercial et s’aider de la technologie pour une meilleure efficacité. Cela a déjà commencé par l’arrivée d’Al Boraq et le développement d’un système de réservation qui se rapprochent de plus en plus de ceux des pays qui proposent une bonne expérience aux voyageurs.
L’une des réponses que doit apporter le contrat programme est la manière dont l’assainissement de la situation financière sera opéré. Avec les investissements colossaux des dernières années, plus de 47 milliards de DH entre 2010 et 2018, la dette de l’Office s’est significativement alourdie pour atteindre 36 milliards de DH en 2018. Par ailleurs, les relations avec ses fournisseurs sont tendues en raison des délais de paiement. L’une des options pour redonner gagner un peu plus de marge de manœuvre est la cession de certains actifs qui n’ont rien à voir avec le cœur de métier de l’ONCF. Il s’agit typiquement de La Mamounia à Marrakech. L’hôtel figure sur la liste des entreprises privatisables. D’autres filiales pourraient être concernées. En tout cas, c’est une piste qui est fortement explorée.
Sportech : les startups STADIUM by MDJS brillent à Munich
Économie - Cinq startups marocaines, issues du programme STADIUM by MDJS d’Accelab, ont marqué l’édition 2024 du sommet international Sports Tech Nation.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Ports situés sur la Méditerranée : baisse de 17% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)
Économie - À fin novembre 2024, les débarquements de la pêche côtière et artisanale en Méditerranée ont atteint 13.461 tonnes, en baisse de 17% par rapport à 2023.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024L’Office national des Pêches tient son Conseil d’administration
Économie - Le Conseil d’administration de l’Office national des Pêches (ONP) s’est réuni vendredi à Rabat, sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d’État auprès du ministre de la Pêche maritime
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Soumission aux marchés de BAM : le format électronique obligatoire en 2025
Économie - À partir du 1er janvier 2025, Bank Al Maghrib (BAM) impose la soumission électronique obligatoire pour tous les marchés publics.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024