Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le Maroc va exiger de tous ses fournisseurs d’armement de s’engager à transférer aux forces armées royales (FAR) la technologie de fabrication de matériel militaire et d’équipements, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, ce mercredi 20 novembre 2019. Le journal cite les propos du ministre délégué chargé de l’administration de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi. « Les fournisseurs devront créer des sociétés d’armement au Maroc et transférer leurs expériences et compétences aux forces armées royales », déclare Loudiyi dans un rapport de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale.
Al Ahdath rappelle les orientations recommandées par le roi Mohammed VI lors du 63e anniversaire de la création des forces armées royales. Le souverain avait appelé à adopter une nouvelle dynamique militaire à travers l’auto développement des industries militaires. Il a également exhortéles forces armées royales à se pencher sur les programmes de recherche scientifique et technique pour les développer dans les domaines militaires et sécuritaires. Des programmes qui devront se faire aux niveaux africain et mondial, afin d’échanger les expériences et les compétences afin de s’adapteravec l’évolution rapidedes domaines de la sécurité et de la défense.
Par ailleurs, le journal indique que le Maroc a signé plusieurs accords d’achat de brevets de création d’armes de défense auprès de compagnies industrielles européennes, russes, chinoises et indiennes. La même source souligne que le royaume reçoit le soutien de l’Espagne, la Grande-Bretagne et le Brésil pour la création de sa propre industrie militaire. Notons que le ministre brésilien des Affaires étrangères, Ernesto Araujo, a indiqué, en juin dernier, que Rabat et Brasilia avaient signé un accord relatif au transfert de la technologie militaire au Maroc.
L’accompagnement après carrière
Les dépenses au profit des ex-militaires blessés ou morts lors de l’exercice de leurs fonctions militaires ont atteint les 720 millions de dirhams en 2019. Ce montant a été versé au profit des 250 000 personnes sous la charge de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants, rapporte le quotidien Al Massae, ce 20 novembre 2019. D’un autre côté, 767 millions de dirhams ont été déboursés entre l’année 2015 et 2019 pour les militaires retraités, rappelle la même source. Au total, 33 069 retraités militaires ont profité de la prime de retraite durant cette période.
Temps de lecture : 3 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |