Destitution : Trump annonce « envisager sérieusement » de témoigner

Les audiences publiquessur l’enquête de destitution du président américain Donald Trump reprennent ce mardi 19 novembre à Washington. Kurt Volker, l’ancien envoyé spécial en Ukraine, et le lieutenant-colonel Alexander Vindman, le directeur des affaires européennes du Conseil de sécurité nationale, font partie des témoins convoqués. Huit autres témoins sont attendus cette semaine, dont l’ancien ambassadeur américain auprès de l’Union européenne,Gordon Sondland.

Dans le cadre de cette enquête de destitution lancée par la Chambre des représentants, Donald Trump a annoncé « envisager sérieusement » de témoigner sur ses relations avec l’Ukraine. « La névrosée (la chef des démocrates du Congrès, Nancy Pelosi) a suggéré que je témoigne dans l’enquête bidon de destitution. Elle a même dit que je pourrais le faire par écrit. Même si je n’ai rien fait de mal et n’aime pas soutenir cette parodie de justice, j’aime cette idée », a-t-il écrit sur Twitter.

Cependant, selon le New York Times, cette déclaration ne confirme pas la participation deDonald Trump au procès. En effet, au cours de l’enquête sur l’ingérence russe dans les élections de 2016, « le président a laissé entendre à plusieurs reprises qu’il pourrait témoigner en personne, mais n’a présenté que des réponses écrites ». Rappelons que la Maison-Blanche a refusé jusqu’ici de collaborer dans une enquête jugée « anticonstitutionnelle ».

Par ailleurs, un nouveau sondage a révélé que 70 % des Américains pensent que, dans le cadre de cette affaire, Trump a commis des « actes répréhensibles » et que 51 % estiment qu’il devrait être destitué. Les chiffres ontégalement révélé que 58 % des Américains suivent les audiences.