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Lorsque l’on combine le crédit interentreprises, les chèques et les lettres de change impayés, on aboutit à un montant irréaliste de 617 milliards de DH (2017), soit plus de la moitié du PIB. C’est un euphémisme de dire que les délais de paiement et les impayés donnent la migraine aux chefs d’entreprises. Les entreprises peuvent toujours refuser le chèque et la lettre de change comme moyen de paiement. D’ailleurs le chèque est banni dans plusieurs commerces de proximité.
En revanche, les entreprises n’ont pas véritablement de marge de manœuvre sur les délais de paiement, surtout les petites structures. Elles sont obligées d’accorder des délais très longs à leurs clients. Pour celles qui n’ont que deux ou trois clients, la pression est encore plus forte. Cette faible diversification du portefeuille est donc un véritable handicap. Mais, là n’est pas le sujet puisque payer en retard est un sport national. C’est devenu culturel et, en somme, on le sait d’avance.
Mutualiser anonymement les données de paiement des entreprises
Outre le gouvernement qui essaie d’imposer l’exemple en incitant les administrations à payer leurs fournisseurs dans les meilleurs délais, afin de contribuer à améliorer les pratiques, Inforisk, spécialisé dans le renseignement commercial va déployer un programme appelé Dun Trade. L’objectif est simple : fournir des informations précises sur les expériences de paiement des entreprises. Pour collecter cette information, Inforisk va s’adresser aux fournisseurs. Il faut que ces entreprises soient un minimum organisées pour transmettre des données fiables. Inforisk garantit l’anonymat sur les informations qui lui sont fournies. Aujourd’hui, une PME ou une TPE ne peut pas publiquement dénoncer les comportements de paiement de ses clients au risque de les perdre. Grâce au programme Inforisk Dun Trade, ces entreprises ont donc la possibilité de s’exprimer librement sans risques de représailles. Le traitement des données va permettre de connaître les expériences de paiement individuelles et sectorielles.
C’est un outil supplémentaire d’aide à la décision. Plus les adhérents au programme seront nombreux, plus ils pourraient influer sur le comportement des mauvais payeurs. D’un autre côté, le travail en amont sur les clients est très important. Pour anticiper les incidents de paiement et plus globalement gérer les risques, tout se joue en amont. Il faut identifier correctement ses clients et prospects, rapporte l’Économiste qui cite Adrien Tzamaras, directeur du développement international chez Altares.
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