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Crise gouvernementale, Amzazi gèle une circulaire modifiant le seuil d’âge de recrutement des enseignants contractuels. C’est ainsi quele quotidien arabophone Al Akhbar qualifie cevendredi 15 novembre le bras de fer opposant le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, au ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi.Le journal affirme qu’El Otmani a accepté de fixerl’âge limite des candidatures des enseignants contractuels à 50 ans au lieu de 45 ans, à condition que ces derniers soient titulaires d’une licence. Il a fait part de sa décision à travers une circulaire envoyée à Amzazi.
Notifiéle 12 novembre 2019 de la décision d’El Otmani,Said Amzazi ne l’a pas partagé avec les académies. SelonAkhbar Alyaoum, le ministre de l’Éducation n’aurait pas apprécié que le Chef du gouvernement approuve cette démarche, sans le consulter en premier. De plus, Amzazi cherche à baisser le seuil d’âge descandidats des concours d’enseignementetreste sceptique quant à la capacité des enseignants de plus de 50 ans à relever les défis escomptés, rappelle le quotidien.
La même sourceaffirme qu’Amzazi aurait donc retardé l’annonce du chef du gouvernement jusqu’au mercredi 13 novembre, veille du dernier délai de dépôt des candidatures. Les diplômés avaient donc à peine une journée pour postuler avant la fin de l’échéance. À souligner que les concours d’embauche des enseignants contractuels auront lieu ce samedi 16 novembre dans les différentes académies du royaume.
Une nouvelle grève prévue les 3 et 4 décembre
Cette nouvelle péripétie gouvernementale intervient quelques jours après que la coordination nationale des enseignants contractuels ait annoncé son intention d’observer une nouvelle grève les 3 et 4 décembre prochains. Dans un communiqué, la coordination nationale a réitéré son refus catégorique du recrutement par contrat, car il «ne procure pas réellement à cette catégorie d’enseignants les mêmes droits que les autres relevant de la fonction publique».Les enseignants veulent bénéficier du mouvement de mutation à l’instar de leurs collègues de la fonction publique, ce qui leur permettra de changer de cycle d’enseignement et passer des concours d’accès à des postes plus importants.
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