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Selon France24, des tirs occasionnels de missiles depuis Gaza et une frappe aérienne israélienne de représailles ont rompu le calme, mais le cessez-le-feu a été largement respecté. Les responsables médicaux palestiniens ont déploré la mort de 34 Palestiniens, dont près de la moitié sont des civils, au cours de ces deux jours de combats. Des centaines de tirs de roquettes lancés par des militants ont paralysé une grande partie du sud d’Israël et ont atteint le nord jusqu’à Tel-Aviv, envoyant des communautés entières vers des camps de réfugiés. Des dizaines d’Israéliens ont été blessés. De plus, le Hamas, principal parti au pouvoir de Gaza, a décidé de setenir à l’écart face à ce cycle de combats, contribuant ainsi — peut-être —à l’escalade des tensions de la région, souligne la même source.
Pour sa part, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, affirme que l’opération militairea bien aboutiet que ses objectifs ont été atteints, en faisant référence à l’assassinat de Baha Abu al-Ata, haut commandant du JIP, rapporte le Jerusalem Post. « Nos ennemis ont compris le message — nous pouvons atteindre n’importe qui », a-t-il menacé, alors qu’il rendait visite à des soldats dans un centre de missiles d’interception, indique le quotidien. Le Jihad islamique a confirmé par la suite qu’Israël avait accepté sa demande d’arrêter à la fois les assassinats ciblés de militants et les tirs — parfois mortels —de l’armée lors des manifestations palestiniennes hebdomadaires à la frontière de Gaza, selon le journal arabophone Asharq Al Awsat. « Le cessez-le-feu a été instauré sous l’égide de l’Égypte après l’occupation (Israël) et a été soumis aux conditions fixées par le Jihad islamique au nom des factions palestiniennes de résistance », a déclaré Musab Al-Braim, porte-parole du JIP.
Les hostilités vont probablement se poursuivre
Lors de l’offensivela plus meurtrière de ces deux jours d’hostilités, plusieurs personnes ont été tuées à Gaza par un tir de missile israélien, peu avant que la trêve n’entre en vigueur, ont déclaré des responsables médicaux et des résidents. L’allégation d’Israël concernant Rasmi Abu Malhous, un autre commandant présumé du JIP, n’a pas pu être immédiatement confirmée par Reuters. Le Jihad islamique ne l’a pas reconnut comme l’un de ses membres.
Le New York Times indique par ailleurs que ni les hostilités, ni les efforts déployés pour les arrêter n’ont modifié la dynamique du conflit fondamental sous-jacent. Si le Hamas est ouvert aux trêves durables, il refuse, comme le JIP, d’accepter une coexistence permanente avec Israël. Les Gazaouis cherchent effectivement à mettre fin aux années de blocus imposées par Israël. Le quotidien rappelle que les réfugiés de la guerre de 1948, lors de la construction d’Israël, et leurs descendants constituent la majorité des 2 millions de Palestiniens de Gaza et continuent à réclamer leur droit de retourner sur les anciennes terres de leurs familles. Toutefois, selon le Jerusalem Post, Israël considère cette revendication comme un suicide démographique et juge que le seul moyen pour y parvenir et d’instaurer la paix dans la région serait que le Hamas et le Jihad islamique abandonnent leurs armes. Les assassinats ciblés «ne cesseront pas», affirme le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, avant d’ajouter que «la politique de tir à blanc dont les Forces de défense israéliennes sont responsables (à la frontière de Gaza) ne changera pas».
Face à ce fragile accord de cessez-le-feu et à une éventuelle escalade de violence dans la bande de Gaza, le médiateur de l’ONU Nickolay Mladenov a déclaré sur Twitter : « Tous doivent faire preuve de la plus grande retenue et empêcher les effusions de sang. Le Moyen-Orient n’a pas besoin de plus de guerres ».
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