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Cela s’annonce comme une bouffée d’oxygène pour les patrons des petites et moyennes entreprises (PME) et des toutes petites entreprises (TPE) qui sont confrontés à des défis de développement, particulièrement en matière d’accès au financement. Dans ce sens, lors dudiscours royal du 11 octobre 2019, Sa Majesté le roi Mohammed VI a appelé les banques marocaines à « s’associer à l’effort de développement » du pays, en accompagnant les jeunes et les petites et moyennes entreprises afin de faciliter les procédures d’accès au crédit.
Le quotidien L’Économiste a dévoilé dans son édition du 14 novembre 2019, le programme de Saad Dine El Otmani pour encourager et soutenir les PME et TPE. Ainsi, une plateforme nationale de soutien aux entreprises verra le jour dans quelques mois. Cette dernière permettra aux porteurs de projets d’accéder aux différentes informations et procédures pour bénéficier de l’appui public. D’autres mesures sont prévues en parallèle, notamment un fonds de 6 milliards de dirhams injectable sur 3 ans, dans le cadre d’un partenariat avec Bank Al Maghrib et le groupement professionnel des banques du Maroc. Ce fonds sera dédié au soutien des jeunes diplômés et les TPME pour l’accès au financement bancaire.
Autre mesure annoncée par Saad Dine El Otmani, un registre national des garanties mobilières. El Otmani a insisté sur la mise en place d’un mécanisme de garantie dédié aux porteurs d’activités génératrices de revenus. Cela passera par le lancement d’un système bancaire permettant de faciliter l’accès des TPME au financement participatif.
L’État devra fixer des plafonds pour les montants à lever par projet et par contributeur, rappelle les Inspirations éco, dans son numéro du 14 novembre 2019. La même source indique qu’un dispositif est mis en place pour faciliter l’accès à l’investissement aux jeunes entrepreneurs. Une des démarches est la réduction des procédures administratives devant les porteurs de projets en vue de l’obtention de l’agrément d’investir.
Levée de fonds : le Maroc, mauvais élève
Avec seulement 3 millions de dollars de levées de fonds en 2018, le Maroc occupe la 15e position sur 19 pays africains. Les startups marocaines sont loin derrière celles de l’Égypte (67 millions de dollars), de la Tanzanie (75 millions de dollars), de l’Afrique du Sud (250 millions de dollars) ou encore du Kenya (348 millions de dollars).
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