Lorsque les taux d’intérêt baissent, certains emprunteurs trouvent une opportunité pour concrétiser un projet, peut-être l’achat d’un logement. En revanche, d’autres parient sur la poursuite de la baisse pour obtenir des conditions encore plus compétitives. Les taux débiteurs sont sur un trend baissier, la moyenne étant même tombée à 4,98 % au 2e trimestre. Et, ce n’est peut-être pas le plancher. Néanmoins, ceux qui ont reporté leurs investissements immobiliers au troisième trimestre ont vu les taux d’intérêt remonter de pratiquement un demi-point, plus exactement 0,4 point en trois mois. En revanche, ils ont baissé de 0,10 point par rapport à leur niveau à la même période en 2018.
Des taux toujours attractifs
Entre juillet et septembre, les taux débiteurs appliqués par les banques ont été en moyenne de 5,09 %. Ces conditions de financement sont toujours attractives. En moyenne, les taux immobiliers se sont établis à 5,22 %. Les bons dossiers peuvent prétendre à des taux proches de 4 %. Le rapport de force entre les banques et les emprunteurs est en train de se rééquilibrer en faveur de ces derniers. Cela s’explique par la maturation des clients qui disposent davantage de moyens d’information. Les bons profils peuvent aussi jouer sur la concurrence pour obtenir des rabais significatifs. Les banques se livrent une concurrence acharnée pour équiper les clients en crédit immobilier.
La durée moyenne des prêts est de 20 ans et, durant toute cette période, la banque a le temps de construire la relation et d’équiper les clients d’autres produits. Le profil de l’emprunteur et le niveau de l’apport sont déterminants pour obtenir un accord favorable. Les banques sont prêtes à financer 100 % du montant du bien plus les frais de notaire ou autres pour certains profils de clients.
L’importance des garanties
Pour les autres, il faudra donner quelques garanties pour rassurer le prêteur et souvent, c’est le niveau d’apport. En moyenne les banques réclament un apport autour de 30 % et cela peut varier en fonction des établissements. Les emprunteurs disposant d’un faible revenu peuvent améliorer leur chance de décrocher un prêt à l’habitat en passant par les dispositifs publics que sont le Fogarim et le Fogaloge. Les garanties apportées par ces fonds facilitent l’accès à l’habitat. Cependant, la montée des impayés des prêts dans le cadre de ces dispositifs a renforcé la vigilance des banques. Comme l’État est garant, certains emprunteurs assimilent ces prêts à des gratuités et ne prennent pas au sérieux le remboursement.
Pêche au poulpe : une saison prometteuse et durable en 2025
Économie - La saison hivernale 2025 de pêche au poulpe, lancée début janvier sur tout le littoral marocain, affiche des résultats prometteurs.
Ilyasse Rhamir - 9 janvier 2025Sécurité routière : NARSA dévoile son plan 2025
Économie - La NARSA a tenu sa 12e session du Conseil d’administration sous la présidence du ministre du Transport et de la Logistique.
Ilyasse Rhamir - 9 janvier 2025Sociétés cotées : l’AMMC publie les déclarations de décembre relatives au programme de rachat
Économie - Les déclarations de décembre relatives au programme de rachat par les sociétés cotées ont été publiées par l’AMMC.
Mbaye Gueye - 9 janvier 2025TPE-PME au bord du gouffre : appel à une réforme urgente
Économie - Les TPE-PME, qui constituent l’épine dorsale de l’économie marocaine sont menacées par des pratiques administratives jugées agressives.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025La faculté de Salé organise le premier colloque sur l’économie et le management public
Économie La faculté de Salé organise le 1er colloque sur l'économie et le management public pour trouver de nouvelles solutions
Mouna Aghlal - 8 janvier 2025Fin du soutien exceptionnel, quels changements pour le secteur de la presse ?
Économie - Le début d'une nouvelle ère pour la presse marocaine : en mars 2025, le soutien gouvernemental exceptionnel au secteur de la presse et de l’édition tirera sa révérence.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025CRI : nouvel élan pour l’investissement régional
Économie - Pour dynamiser l’investissement et garantir une intervention efficace des CRI, le gouvernement marocain a déployé une stratégie ambitieuse.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025Le Maroc mise sur l’investissement pour 500.000 emplois
Économie - Le nouveau cadre d’investissement vise à attirer 550 milliards de dirhams d’investissements privés et à générer 500.000 emplois entre 2022 et 2026.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Coupe du Monde 2030 : la feuille de route
Économie, Sport - Le Maroc, l’Espagne et le Portugal préparent une Coupe du Monde qui marquera l’histoire. Ce projet tripartite dépasse le cadre sportif pour devenir un levier stratégique.
Farah Nadifi - 5 décembre 2024HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.
Farah Nadifi - 29 novembre 2024Automobile : La bonne dynamique s’estompe
J.R.Y - 4 juillet 2019Importations de céréales : les chiffres de 2024
Économie - Entre janvier et novembre 2023 et la même période en 2024, les importations totales de produits ont augmenté de 9 %.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024PLF 2025 : impôt sur le revenu, à quels changements s’attendre ?
Économie - Au cœur de cette réforme, l’impôt sur le revenu (IR) fait l’objet d’une révision significative. Selon Mohamed Rahj, professeur à l’Université et consultant expert des questions en fiscalité, l’objectif principal de ce projet est de « rehausser le salaire net des employés sans accroître la charge des employeurs ».
Farah Nadifi - 21 octobre 2024