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En crise politique depuis quelques mois, l’Espagne plonge dans l’incertitude après les élections dudimanche 10 novembre. Selon L’Économiste, puisqu’aucune des principales forces politiques n’a réussi à obtenir la majorité pour gouverner, il sera impératif de nouer des alliances pour atteindre les 176 sièges requis pour une majorité absolue. Toutefois, les socialistes de gauche (PSOE) ont conservé leur place en tant que principale puissance au parlement espagnol en remportant 120 sièges sur 350. Selon Les éco, cette victoire permettra au PSOE et au Maroc de poursuivre leur collaboration concernant divers sujets, notamment la migration. En effet, lors d’un débat télévisé organisé avant les élections législatives, Pedro Sanchez, président du gouvernement et chef du PSOE, avait déclaré : « nous avons réussi à réduire de plus de 50 % le nombre d’immigrés clandestins atteignant nos côtes grâce à la coopération avec nos partenaires, en particulier avec le Maroc »,dansle cadre d’une « approche humanitaire, un dialogue et une coopération avec les pays d’origine et de transit tels que le Maroc ».
En revanche, le fait marquant de ces élections est la montée du parti VOX de l’extrême droite, qui a réussi à doubler son nombre de sièges (52 contre 24 en avril) pour devenir la troisième force politique du pays. Les électeurs de Ceuta, l’enclave espagnole au Maroc, ont voté pour Vox, considéré comme un parti anti-immigré et anti-musulman. Le chef de Vox, Santiago Abascal, a appelé l’Espagne à construire un mur autour de Ceuta et Melilla pour lutter contre l’immigration clandestine, affirmant que le Maroc devrait en assumer les coûts. Il a également proposé que l’Espagne expulse tous les migrants sans papiers ainsi que tous les migrants légaux qui ont commis un crime et a réclamé que le gouvernement ferme des mosquées « fondamentalistes ».
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