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Rabbah a fait cette annonce lors d’un atelier sur « le rôle des médias pour un avenir renouvelable », le jeudi 7 novembre, à Rabat. L’ambassadeur d’Allemagne au Maroc, Götz Schmidt-Bremme, a participé à la rencontreen compagnie d’autres acteurs du secteur des énergies renouvelables. Le ministre a souligné l’importance du Partenariat énergétique maroco-allemand (PAREMA) et le développement du partenariat stratégique bilatéral dans le secteur énergétique. Il a souligné la nécessité de création de centres allemands de formation professionnelle, de coentreprises et de partenariats entre entreprises marocaines et allemandes, ainsi que l’importance du soutien du leadership africain en matière d’énergies renouvelables et de développement durable. « Il est maintenant temps d’entrer dans une nouvelle ère de partenariat, celle des énergies renouvelables », a-t-il affirmé.
Pour sa part,Schmidt-Bremme a salué les efforts considérables du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, en particulier le projet de la centrale solaire thermodynamique Noor. Il a annoncé l’allocation d’un portefeuille de 20 milliards de dirhams pour la coopération maroco-allemande dédiée aux énergies renouvelables, à l’eau potable et àl’économie durable. Notons que le partenariat PAREMA a été signé et approuvé pour la première fois en 2012, puis reconduit en 2016, rappelle le quotidien Le Matin. Cette « plateforme de dialogue institutionnalisé sur l’énergie permet un échange de bonnes pratiques et d’expériences entre les principales parties prenantes des deux pays, leaders de la transition énergétique dans leurs continents respectifs », indique le ministère.
Par ailleurs, le Maroc et l’Allemagne sont tous deux en tête du secteur de l’énergie sur leurs continents respectifs. Pourtant, l’un comme l’autre, dépends encore des exportations d’électricité pour subvenir aux besoins de ses ménages et de ses installations. Ainsi, les deux pays ont affirmé être prêts à réduire ce genre d’exportations, dont les conséquences négatives ne sont pas moindres.
Pour rappel, le Maroc vise à produire 52 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030. Pour concrétiser ses aspirations, il a fortement investi dans l’énergie solaire en créant la 2e plus grande centrale solaire du monde, le projet Noor Ouarzazate et Noor Midelt I, dont la construction n’est pas encore achevée. Le complexe d’Ouarzazate d’ailleurs une superficie de plus de 3 000 hectares, et a nécessité un investissement de 400 millions de dollars injectés par la Banque mondiale, et 216 millions de dollars supplémentaires octroyés parle Fonds pour les technologies propres. Sinon, grand pas pour le Maroc en 2018. Le royaume a réussi l’année dernière à produire 35 % de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelable.
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