Dans une interview accordée à l’hebdomadaire britannique The Economist, Emmanuel Macron a exprimé des doutes quant à la maxime de sécurité de l’OTAN, dirigée par les États-Unis, selon laquelle une attaque contre un allié est une attaque contre toute l’organisation. « Ce que nous vivons actuellement, c’est la mort cérébrale de l’OTAN », a-t-il déclaré. Il a souligné lemanque de coordination stratégique entre les alliés européens, d’une part, et les États-Unis et la Turquie, qui sont les deuxièmes plus grands alliés militaires de l’OTAN, d’autre part, rapporte le New York Times.
Alors que la France a traditionnellement joué un rôle ambivalent au sein de l’OTAN, ne participant pas à sa planification militaire stratégique de 1966 à 2009, tout en étant membre fondateur, les commentaires de Macron, un mois avant le sommet de l’organisation, qui aura lieu le 4 décembre à Londres, étaient imprévus. En effet, selon Le Figaro,la chancelière allemande, Angela Merkel, arapidement réagiauxpropos du dirigeant. « Je ne pense pas qu’un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir », a-t-elle déclaré, affirmant qu’ellen’approuve pasles « termes radicaux » du président français. « Ce n’est pas ainsi que je vois l’état de la coopération à l’OTAN», a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse à Berlin aux côtés du Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Ce denier a pour sa part indiqué à l’agence de presse Reuters que l’Alliance, qui a été créée en 1949, avait surmonté des divergences dans le passé, citant la crise de Suez de 1956 et la guerre d’Irak en 2003.
Selon le New York, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo,en visite officielle àLeipzig, en Allemagne, pour le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin, a déclaré que cette alliance était« historiquement l’un des partenariats stratégiques les plus importants » du monde. Il en a profité pour rappeler l’exigence de Donald Trump (qui avait lui-même qualifié l’OTAN d’organisation « obsolète » en janvier 2017) aux pays membres de l’Alliance de mieux « partager le fardeau » de son financement, ajoute Le Figaro.
Alors que l’Allemagne, l’OTAN et les États-Unis condamnent les propos de Macron, Moscou a quant à elle salué l’honnêteté du président français.« Des paroles en or. Sincères et qui reflètent l’essentiel. Une définition précise de l’état actuel de l’OTAN », souligne la porte-parole de la diplomatie de Vladimir Poutine, Maria Zakharova, sur sa page Facebook, rapporte LeParisien.
Par ailleurs, en juillet dernier, lors du sommet de Bruxelles, Trump avait évoqué la crise dont souffrait l’OTAN, ternissant ainsi la réputation de l’organisation. Puis l’image d’unité de l’organisation a pris un coup lorsque la Turquie a défié ses alliés pour lancer une opération militaire en Syrie le 9 octobre dernier. Macron avait dénoncé par la suite l’incapacité de l’Alliance à réagir à ce qu’il a qualifié d’«offensive folle» d’Ankara et avait déclaré qu’il était temps que l’Europe cesse d’agir comme un allié junior lorsqu’il s’agissait du Moyen-Orient.
Dans son interview, il a également déclaré que les États-Unisont « tourné leur dos »à l’OTAN, comme en témoigne le retrait brusque des troupes américaines du nord-est de la Syrie ordonné par l’administration Trump. Une décision que le président des USA a prise sans consulter ses Alliés, déplore Macron.
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