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Lesmilitants ont érigé ce jeudi 31 octobre des barrages routiers partout au Liban, alors que leur mouvement de protestation révolutionnaire, réclamant un changement politique, entame sa troisième semaine de manifestation.
La colère desLibanais a éclaté le 17 octobre suite à l’introduction par le gouvernement d’une nouvelle taxe sur les appels via des applications de messageries. Le peuple scandalisé est sorti dans la rue pour protester contre ce projet de loi, qui a finalement été retiré. Cependant, le mouvement de protestation s’est vite transformé en une condamnation de l’élite politique qui, selon les manifestants,est responsable de l’effondrement économique duLiban.Les Libanais, qui vivent un rare moment d’unité nationale, ont ainsi mis au pilori les politiciens de tous les partis, réclamant de meilleurs services publics, la fin de la corruption endémique et une refonte complète de la politique sectaire du pays.
En outre, cédant à la pression de la rue, le Premier ministre, Saad El Hariri a présenté, le mardi 29 octobre, la démission de son gouvernement. Cette démarche a permis d’assouplir le blocus qui dure depuis deux semaines, et certaines routes principales ont brièvement rouvert. Les banques aussi devraient rouvrir leurs portes ce vendredi, mais les manifestants sont toujours dans les rues, désireux d’exploiter jusqu’au bout l’une des seules formes d’influence dont ils disposent pour faire valoir leurs revendications.
Le président Michel Aoun doit par ailleurs faire ce soir un discours à 20 h (18 h GMT) à l’occasion du troisième anniversaire de son élection à la tête de l’État. Ce dernier a promis le mercredi 30 octobre la formation d’un « gouvernement propre », affirmant que le mouvement de protestation « a ouvert la voie à de grandes réformes ». Toutefois, la constitution d’une nouvelle coalition au Liban peut prendre des mois, chaque dirigeant et chef de partisectaire cherchant à protéger ses propres intérêts communautaires.
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