Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Société / Démantèlement de cellule terroriste : Les révélations du BCIJ

Démantèlement de cellule terroriste : Les révélations du BCIJ

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Abdelhak Khiam, directeur du bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), a tenu une conférence de presse lundi matin à Salé pour donner plus de détails sur le démantèlement d’une cellule terroriste dans le royaume. Cette cellule s’activait dans plusieurs villes marocaines, dont Casablanca, Chefchaouen et Ouezzane. El Khiam a souligné que l’intervention de ses équipes a permis « d’éviter un véritable bain de sang ». Détails.

Temps de lecture : 4 minutes

On en sait plus sur le démantèlement ce week-end d’une dangereuse cellule terroriste dans trois villes du Royaume. Lors d’un point de presse, Abdelhak Khiam, directeur du BCIJ, a livré tous les détails liés à cette opération.

« C’est la plus dangereuse cellule démantelée ces dernières années au royaume. Les membres de cette cellule s’apprêtaient à lancer une opération de grande envergure pour semer la psychose », affirme Khiam dans une déclaration relayée, ce mardi 29 octobre 2019, par le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia. En plus d’armes à feu, armes blanches et autres explosifs, la cellule était également dotée de matériel de plongée sous-marine, rapporte la même source.

La cellule était composée de 7 personnes âgés de 19 à 27 ans. Leur niveau de scolarité est « très moyen ». Certains étaient des maîtres-nageurs saisonniers, un autre agent de sécurité et un dernier sans-emploi, souligne pour sa part les Inspirations éco dans son édition du 29 octobre.

Assabah a consacré également un article au présumé terroriste Syrien. Toujours en cavale et recherché par les équipes du BCIJ, ce dernier serait la tête pensante de cette cellule et aurait servi d’intermédiaire entre Daech et la cellule de Tamaris. C’est lui aussi qui aurait livré les armes et produits chimiques servant à confectionner les explosifs. Le quotidien souligne que cet individu aurait tenté de rejoindre Daech en 2016 avant de se rétracter et de communiqueravec le mouvement terroriste depuis le Maroc à travers les réseaux sociaux (Facebook et Telegram). Des dispositifs de sécurité ont été mis en place pour l’empêcher cet individu de franchir les frontières, rappelle Assabah.

« La cellule de la mort, le scénario de la terreur » titre Al Adhath Al Maghribia dans son numéro du 29 octobre 2019. Le journal qui cite un passage télévisé de Boubker Sabik, responsable de communication au sein de la direction générale de la sureté nationale (DGSN), révèle que la stratégie des terroristes s’est développée avec le temps. « On remarque un redéploiement vers les zones rurales, ces terroristes s’éloignent du périmètre urbain et des grandes villes du royaume afin d’être à l’abri de contrôles permanents », déclare Boubker Sabik qui affirme que le démantèlement de la cellule d’Al Haouz le 25 juin dernier a permis au pôle DGSN-DGST d’anticiper le passage à l’acte de la cellule de Tamaris.

Pour rappel, plus de 1659 Marocains sont recensés comme ayant rejoint les zones de conflits en Syrie et en Irak. Parmi eux, 1060 sont des combattants de Daech, 742 personnes sont décédées dans les zones de combat et 260 sont rentrées au Maroc avant d’être arrêtées par les forces de l’ordre et soumises aux autorités judiciaires.

Par ailleurs, Abou Bakr al-Baghdadi, « calife » autoproclamé de l’État Islamique, est mort le samedi 26 octobre lors d’un raid américain en Syrie. Ce dernier, a déclenché la ceinture d’explosifs qu’il portait lorsqu’il a été acculé dans tunnel avec trois de ses enfants. Sa dépouille a ensuite été « transportée dans un endroit sécurisé pour faire confirmer son identité grâce à des analyses ADN. Comme Oussama ben Laden,dirigeant d’Al-Qaeda tué en 2011, Baghdadi a été inhumé ce lundi 28 octobreen mer.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

RPM 2024 : IA et photographie, révolution ou menace ?

L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs et la photographie n’échappe pas à cette révolution. Les technologies basée…

Urbanisation végétale des villes : quelles solutions environnementales ?

Sous l'impulsion des associations écologistes, les autorités de Casablanca annoncent la fin de la plantation anarchique de palmiers sur les …

VTC au Maroc : vide juridique et risques

Cette lacune expose les utilisateurs à des risques importants, notamment en matière de sécurité, tout en engendrant une concurrence déloyale…

Crise des étudiants en médecine : où en est-on ?

Depuis le début de l’année 2024, la crise des étudiants en médecine s’enlise, malgré les efforts de médiation et de réforme engagés par le m…

Don d’organes au Maroc : des progrès encore insuffisants

À l'occasion de la Journée mondiale du don d'organes et de la greffe, célébrée chaque année le 17 octobre, le Maroc se trouve à un carrefour…

Droit de grève : le CNDH se prononce sur le principe de «salaire contre travail»

La ponction de salaire des grévistes est légale ! Avec cette position, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) s’est rangé du côté …

Bilan climatique 2023 : une année record pour le Maroc

L’année 2023 a marqué un tournant pour le climat du Maroc. Selon le rapport officiel de la Direction générale de la météorologie (DGM), 2023…

Jonattan Harroch : la chute d’un magnat du sport au Maroc

Samedi, Jonattan Harroch, fondateur du groupe Nation Sportive, a été arrêté dans un palace de Casablanca. L’homme d’affaires se trouvait en …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire