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L’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation des boissons alcoolisées est une des mesures que veut adopter le projet de loi de finances 2020. Il faut dire que la consommation d’alcool augmente de plus en plus au Maroc. Selon des données publiées par Assabah, les Marocains consomment 103 millions de litres de bière par an, soit une moyenne detrois litres de bière par habitant. Même chose pour le vin, 38 millions de bouteilles de vin ont été consommées durant sestrois dernières années sur le territoire marocain. Un constat affligeant quand on sait que la loi interdit la vente de l’alcool aux Marocains.
Selon la même source, le gouvernement « PJdiste » prévoit d’engranger 1,5 milliard de dirhams de recette sur la vente d’alcool au Maroc en 2019. Un chiffre en hausse de 60 millions de dirhams par rapport à l’année précédente et qui devrait être encore plus important en 2020.
Devant cette hausse de consommation, l’État a prévu d’augmenter ses taxes. Le projet de loi de finances 2020 prévoit d’élever le montant de la taxe intérieure sur la consommation (TIC). La TIC de la bière passera de 900 dirhams à 1 000 dirhams par hectolitre. Quant à celle du vin, elle passera de 700 à 800 DH l’hectolitre. La mesure passera devant les deux chambres du parlement. Elle devra être votée à la majorité par les députés pour devenir effective.
Les professionnels menacent de faire une grève
« Dans notre dernière réunion tenue le 18 octobre à la Chambre de commerce de Casablanca, nous avons convenu d’une fermeture de 48 h de nos commerces. L’orientation générale entre les membres et de laisser passer la commémoration du 44e anniversaire de la Marche verte le 6 novembre et puis nous allons organiser plusieurs formes de protestation », déclare le président de l’association Atlas à H24info. L’Association Atlas regroupe près de 500 détenteurs de licence de vente d’alcool à Casablanca.
La même source indique que la colère gagne les rangs de l’ensemble des membres de son association. « Nous avons également le problème du cadre réglementaire dépassé, notamment concernant le gérant qui a l’obligation légale de présence de l’ouverture jusqu’à la fermeture. Ce qui reste infernal et intenable. En plus de l’obligation légale d’accorder 34 % du fonds de commerce au gérant qui ne correspond pas aux intérêts des patrons ».
Le bras de fer se poursuit donc entre le gouvernement de Saad Dine El Otmani et les détenteurs des licences d’alcool. Dans l’attente du verdict final, cette affaire tient tous les consommateurs d’alcool au Maroc en haleine.
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