Ahmed Raïssouni démissionne de la présidence de l’Union internationale des oulémas musulmans © DR
La police a arrêté Raissouni le 31 août. Après un mois de détention, un tribunal l’a condamnée et son fiancé à un an de prison pour avortement et relations sexuelles hors mariage. Moins de deux semaines plus tard, le roi Mohammed VI a gracié la journaliste et son compagnon ainsi que le médecin et l’équipe médicale qui auraient pratiqué l’avortement.
Cette affaire a pris une dimension internationale, avec des militantes et des féministes qui condamnent son arrestation et les lois marocaines qui criminalisent l’avortement et les relations sexuelles hors mariage. L’affaire a donné une impulsion aux militants qui ont pris l’initiative sans précédent de publier le 23 septembre un Manifeste. Ledit manifeste était une forme de solidarité avec Hajar, mais critiquait aussi les lois du droit marocain et la pénalisation du sexe hors mariage et de l’avortement. Le mouvement initié par Sonia Terrab et Leila Slimani a attiré l’attention de l’opposition comme celles des partisans. Les signataires se sont ainsi qualifiés de hors-la-loi.
Ennemis de l’individualisme
Pour Ahmed Raissouni, il y a deux types d’ennemis de l’individualisme. La première catégorie comprend les personnes qui défendent « certaines pratiques anormales » et des actes répréhensibles tels que « l’adultère, l’homosexualité et l’infidélité conjugale ». Pour ces personnes, poursuit Raissouni, l’objectif est de défendre la liberté sexuelle. « Bien que le sexe et les libertés sexuelles (…) soient plus agréables que cette falsification et ce mépris », a-t-il déclaré.
Ses propos ne critiquent pas seulement les « hors-la-loi », mais aussi les déclarations du député marocain Omar Balafrej de la Fédération de la gauche démocratique (FGD) quidéfend les lois contre l’avortement et les libertés individuelles. Dans une vidéo en direct sur son Facebook, Balafrej a dénoncé plusieurs lois du Code pénal marocain, dont l’article 489. Il a appelé à la suppression de cette législation du Code pénal marocain. L’article 489 pénalise les « actes illégaux ou contre nature avec une personne du même sexe ». L’homosexualité est illégale au Maroc, elle est passible de 6 mois à 3 ans de prison avec une amende allant de 200 à 1000 dirhams. Il a également condamné l’article 490 qui réprime tous les rapports sexuels hors mariage, indépendamment du sexe ou de l’orientation sexuelle.
Par ailleurs, la deuxième catégorie comprend ceux qui empêchent les libertés « illégalement », déplore Raissouni. Ce dernieren a profité pour critiquer les pays qui interdisent ou cherchent à interdire le voile dans les espaces publics. « De nombreux pays interdisent et combattent les libertés individuelles, dont la liberté de porter le voile, le niqab ou le burkini (un maillot de bain islamique) ». « Tous ces droits et libertés gaspillés ne sont ni connus ni reconnus par les maniaques de la pornographie parce qu’ils sont des droits prioritaires », a conclu Raissouni.
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