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Le projet de loi de finances 2020 sous les feux des projecteurs

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Le ministère des Finances présentera, ce lundi 21 octobre, aux élus et aux députés parlementaires le projet de loi de Finances 2020. Ledit projet a été dévoilé le week-end dernier sur le site officiel du ministère des Finances.

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Rendu public samedi dernier, ce projet de loi de finances 2020 comporte plusieurs points intéressants,dont lemontant total des charges de l’État. Ce derniers’élève à 480 429 126 000 dirhams contre 432 910 936 000 dirhams en 2019, soit une augmentation de 10,98%. Par ailleurs, le montant des ressources s’élève à 438 575 855 000 dirhams contre 406 982 833 000 dirhams en 2019, soit une augmentation de 7,76 %.

Dans son édition du 21 octobre 2019, Akhbar Alyaoum a livré les chiffres marquants de ce projet. 13,64 milliards de dirhams du budget de l’État seront consacrés à la caisse de compensation qui prend en charge les subventions relatives au gaz butane, au sucre et à la farine. Les mesures du dialogue social vont coûter 14,2 milliards de dirhams au Trésor d’ici 2021 (6 milliards de dirhams en 2020).

L’investissement public au cours de l’année 2020 coutera 198 milliards de dirhams. La plus grande partie de ce budget reviendra aux établissements publics et aux PME (101,2 milliards de dirhams), soit 51 % de l’enveloppe globale. L’année 2020 sera également marquée par la poursuite du déploiement de la régionalisation avancée qui nécessitera un budget de 9,6 milliards de DH en 2020 contre 8,5 milliards de DH en 2019. Le montant devrait passer à 10 milliards de DH par an à partir de 2021.

L’Impôt sur Société (IS) ramené à 28% pour les entreprises industrielles

« Le PLF 2020 veut limiter les avantages fiscaux des industries exportatrices », titre Boursenews ce lundi matin. Les sociétés industrielles sont soumises à l’IS au taux marginal de 31%. Le PLF prévoit de le réduire à 28% pour les entreprises qui font un bénéfice inférieur à 100 millions de dirhams. Le gouvernement assure que ces mesures ont pour but de « renforcer la compétitivité des sociétés industrielles marocaines qui subissent une forte concurrence dans un contexte international marqué par la tendance à la baisse de l’IS ». Le PLF précise par ailleurs que le taux de la cotisation minimale, qui est actuellement de 0,75% du chiffre d’affaires, sera diminué à 0,5%, rapporte Leseco.ma.

L’état cherche à travers ces démarches àparvenir à un taux de croissance économique autour de 6 % voir 7 %, souligne pour sa part Ecoactu. Pour rappel, le taux de croissance est estimé à3,4 % pour l’année 2020.

D’un autre côté, le ministère des Finances propose également à travers son PLF un ensemble de modifications et de mesures sur les taux de TVA, rapporte Médias24. Parmi ces dispositifs, l’augmentationdu taux applicable à la voiture économique de 7% à 10%, l’application du taux de 20% au matériel agricole susceptible d’un usage mixte, la réinstauration d’une TVA à 20% sur les dattes conditionnées produites au Maroc, la suppression de l’exonération de la TVA à l’importation des viandes et des poissons destinés aux établissements de restauration, l’exonération de la TVA à l’intérieur et à l’importation des vaccins…, etc.

Al Ahdath Al Maghribia souligne également que le projet de loi de finances 2020 propose une réduction du taux de la TVA sur les lieux culturels du royaume. Ainsi et pour encourager le secteur, l’État envisage de fixer la taxe à 10% au lieu des 20% actuel sur les musées, les théâtres et les cinémas.

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