Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2019/12/11155312/ess-1-900x509.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
S’adressant au gouvernement de Saad Dine El Otmani, le député parlementaire a accusé le gouvernement d’être responsable de cette crise : «La vraie responsabilité est la vôtre. Il faut une vraie volonté politique, La Samir est le seul moyen de faire face à la hausse des prix du carburant », rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du 18 octobre 2019.
De son côté, Aziz Rabbah, ministre de L’Énergie, des Mines et de l’Environnement a déclaréque la porte reste ouverte à toutes les parties qui souhaiteraient acquérirdes actions àLa Samir conformément aux conditions que prévoit la loidans ce sens. Le ministre a rappelé que le gouvernement a récemment accréditéune dizaine d’entreprises dans le cadre du respect de la concurrence et l’ouverture du marché, rapporte la même source.
Des révélations-chocs
Il faut lire le tirage du quotidien L’Économiste du 18 octobre 2019 pour comprendre toutes les ramifications de ce dossier. Ce dernier révèle que le conseil de la concurrence est convaincu d’une concertation collective entre les pétroliers. Le régulateur relève une infraction de l’article 6 de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, celle-ci interdit «l’existence d’une décision d’association d’entreprises et de pratiques concertées dans la fixation des prix du carburant».
Le conseil de la concurrence affirme ne pas fermer toutes les portes de négociations avec les pétroliers: «Nous restons ouverts à un accord transactionnel si un opérateur en fait la demande. La loi prévoit cette mesure pour l’organisme ou l’entreprise qui ne conteste pas les griefs notifiés. Mais nous sommes prêts à appliquer le droit pour ceux qui veulent se maintenir dans une procédure contentieuse», affirme une source de L’Économiste.
Après avoir été notifiés par le régulateur, les pétroliers disposaient de deux mois pour faire un retour. Ce délai est arrivé à terme le 23 juillet dernier. Les pétroliers n’écartent pas un recours devant la cour d’appel administrative de Rabat.
«Nous avons contesté les accusations portant sur les pratiques concertées sur les prix. Pas question de négocier un accord transactionnel avec le conseil. Aucune compagnie n’en a pris l’initiative», déclare une autre source de média francophone.
Rappelons que le rapport parlementaire sur les prix des hydrocarbures, publié en mai 2018, continue de faire couler beaucoup d’encre. S’il a relevé que l’augmentation des subventions sur les produits pétroliers et la libéralisation du secteur a fait profiter l’État d’une épargne de 35 milliards de dirhams par an, aucune modification dans les marges bénéficiaires n’a été faite par les propriétaires et gestionnaires des stations d’essence.Une situation agaçante pour les citoyens qui voient leur pouvoir d’achatmenacé danscette affaire.
Temps de lecture : 3 minutes
Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a… |
ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202… |
Bonne dynamique de l’activité économique nationale en 2023L'arrêté des comptes nationaux pour l'année 2023 met en lumière une croissance robuste de l'économie nationale, atteignant 3,4% contre 1,5% … |
Portefeuille de l’État : la réforme en marcheSous la présidence du roi Mohammed VI, le Conseil des ministres a adopté, samedi, les orientations stratégiques de la Politique actionnarial… |
Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le MarocEntre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap… |
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |
Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins… |