Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Inclusion financière : Les ralentisseurs !

Inclusion financière : Les ralentisseurs !

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Pour beaucoup de particuliers, de micro-entreprises, de TPE et d’entrepreneurs individuels, les banques sont encore perçues comme des institutions élitistes. Nombreux sont les prétextes pour rester exclu du système bancaire. Beaucoup d’efforts ont été fournis ces dernières années pour améliorer la bancarisation et l’inclusion financière, pourtant le développement d’offres « alternatives » adaptées aux segments à faible revenu fait toujours défaut.

Temps de lecture : 3 minutes

En dix ans, les bilans des banques ont beaucoup grossi et elles sont bien plus riches aujourd’hui. En revanche, il existe des segments sur lesquels les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes, en particulier en matière d’inclusion des populations à faibles revenus. Certes, il y a un investissement qui est un peu plus élevé que par le passé, mais il y reste encore tant à faire.

Une adaptation de l’offre nécessaire

Le secteur financier a pu développer au cours des dernières années une offre financière « classique » de qualité. Néanmoins, il demeure en retrait par rapport au développement d’offres « alternatives » adaptées aux segments à faible revenu. Ces offres alternatives, notamment les « comptes de paiement », la « micro-épargne » et la « micro-assurance », reposent sur des fondamentaux qui les rendent plus accessibles aux populations exclues. Elles sont distribuées par des réseaux moins coûteux que les réseaux classiques, ce qui permet de baisser significativement le coût pour les opérateurs.

Dans la région Mena, le principal argument avancé pour ne pas ouvrir un compte est le manque de moyen. Par contre, les répondants recourent fortement aux solutions informelles, d’épargne, de crédit. Quelque part ce n’est pas tant le manque d’argent qui freine ces prospects, mais le modèle actuel. D’où la nécessité de développer des modèles alternatifs.

Même problème pour les activités professionnelles

Ce qui est valable pour les particuliers l’est aussi pour les TPE et les professionnels. Malgré les progrès réalisés en termes d’utilisation des services financiers par les entreprises, les micro-entreprises et les TPE rencontrent des obstacles à leur inclusion financière associés principalement au volume de leurs activités et à leur perception à l’égard du secteur financier, selon le Findex.

Les micro-entreprises, les TPE et les entrepreneurs individuels ne vont pas ouvrir un compte parce qu’ils jugent qu’ils ont faible volume d’activité (45 % des sondés) et qu’ils n’en ont pas besoin (41 % des sondés). L’on peut en déduire que pour eux, la banque c’est pour les « riches».

Le manque de confiance dans ces institutions est au final un frein bien moins important. Cela revient à dire que les banques doivent encore effectuer du travail sur leur image pour ne pas être perçues comme des institutions élitistes. Il y a des efforts à fournir de part et d’autre, mais surtout un besoin des banques de mieux comprendre le fonctionnement de ces structures et de développer des outils innovants pour mieux les accompagner.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Bank Al-Maghrib réduit son taux directeur à 2,75%

Lors de la deuxième réunion trimestrielle de 2024, tenue ce mardi à Rabat, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de réduire le taux d…

Covid-19, inflation, sècheresse : quel impact sur les ménages marocains ?

La pandémie de Covid-19, l’inflation et la sècheresse ont fortement impacté les ménages marocains. Elles ont été les principales causes de l…

Akkan : épopée de la première plateforme de crowdfunding marocaine (Interview)

En septembre 2023, la Banque centrale et l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) ont publié des textes réglementaires pour encadr…

Voyage au Maroc : les avertissements des Affaires étrangères espagnoles

Voyager au Maroc, comme dans tout autre pays, comporte des risques, des surprises, bonnes ou mauvaises, auxquelles il vaut mieux se préparer…

Banque mondiale : le Maroc face à un ralentissement économique en 2024

Alors que les prévisions économiques mondiales peinent à retrouver leur lustre d'antan, le Maroc se trouve à un carrefour important. Selon d…

Transition digitale : que doit faire le Maroc ?

La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la …

Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilan

Cette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans…

Gotion High-Tech au Maroc : la révolution Gigafactory

C’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire