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Le mois dernier, plus de 300 étudiants ont été secourus d’un pensionnat similaire dans l’État voisin de Kaduna. Les internats islamiques, connus sous le nom d’Almajiris, sont répandus dans le nord du Nigeria, majoritairement musulman.
Dans une déclaration publiée le lundi 14 octobre, la police a indiqué qu’elle a retrouvé les pensionnaires enchaînés et soumis à des « traitements inhumains et dégradants ». Certains avaient été victimes d’abus sexuels, indique la BBC. « Battre, abuser et punir, c’est ce qu’on nous a fait subirici. Ils prétendent qu’ils nous éduquent. Ils ne nous enseignent pasla parolede Dieu», a déclaré l’étudiant Lawal Ahmed à l’agence de presse Reuters. Deux enseignants ainsi que le propriétaire de l’école, qui se trouve à Daura, lieu de naissance du président Muhammadu Buhari, ont été arrêtés.
Plus de 300 élèves étaient inscrits au pensionnat, mais la plupart s’étaient échappés avant l’arrivée de la police, rapporte la BBC. Les captifs avaient déclenché des émeutes et nombre d’entre eux étaient sortis encore menottés. Cette école existe depuisplusieurs décennies et se spécialise dans l’enseignement coranique. Elle accueille certains élèves qui présentent des problèmes de comportement.
Manque d’établissements correctionnels
De nombreux cas d’abus ont été signalés dans des pensionnats islamiques dans le nord du Nigéria, les élèves étant parfois contraints de passer leurs journées à mendier dans la rue. L’absence d’établissements de réadaptation dans certaines régions du pays oblige quelques parents à inscrire leurs enfants indisciplinés dans des écoles islamiques informelles — qui sont également censées être des établissements correctionnels — où ils sont victimes de mauvais traitements, explique Reuters.
Le Président Buhari a déjà condamné les rapports faisant état d’abus dans des institutions similaires. En septembre, lorsque des étudiants ont été libérés de l’école de Kaduna, il a exhorté les chefs religieux et traditionnels à collaborer avec les autorités pour « dénoncer et endiguer toutes sortes d’abus qui sont très récurrent, mais que les communautés choisissent d’ignorer depuis plusieurs années ».
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