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Le World Economic Forum vient de publier son très scruté rapport sur la compétitivité des économies.Le Maroc y apparaît au 75e rang comme dans le classement de l’année dernière. En revanche, il a amélioré son score de 1,5 point à 60 points.
Les économies les plus compétitives du monde sont Singapore qui a délogé les États-Unis de la première place. Ce dernier descend sur la deuxième marche. Hong Kong a effectué un bond de quatre places par rapport à l’édition précédente pour se hisser sur le podium. Le WEF évalue les économies sur une dizaine de piliers (Infrastructure, Environnement macroéconomique, Santé et éducation, Ingénierie, Innovation, efficience du marché du travail…).
Le Maroc bien noté sur l’économie et la santé
Sur une échelle de 0 à 100, les meilleures notes du Maroc concernent la stabilité macroéconomique (90 points). Avec les troubles qui ont touché la région ces dernières années, le Maroc s’est fait remarquer par sa stabilité. C’est un élément essentiel aux yeux des investisseurs notamment. Ceci a permis d’améliorer l’attractivité du Maroc et d’attirer de gros investissements. Les autres points forts du Royaume ont trait aux infrastructures (73 points), la santé (72 points) et dans une moindre mesure le développement du système financier (67points).
Beaucoup moins bien pour l’éducation
Mais, si le Maroc à une note globale de 60 points, c’est qu’il traîne de grosses insuffisances. Là où le Maroc éprouve le plus de difficultés qui lui valent de rester dans le milieu de tableau des économies, les plus compétitives au monde ont rapport avec la faible efficacité du système éducatif. En effet, le pays affiche un score de 49 points pour les compétences, 46 points pour l’adoption des nouvelles technologies et 35 pour les capacités d’innovation. Dans un sondage du Centre Marocain de Conjoncture sur la compétitivité, les chefs d’entreprises avaient évoqué comme principaux freins, la rareté des ressources qualifiées et la non-adéquation entre l’offre et les besoins du marché. Le manque d’investissements en recherche et développement, la fiscalité, la rigidité du marché du travail sont d’autres sérieux obstacles.
Néanmoins, comparé d’autres pays de la région Mena et du reste du continent, le Maroc figure parmi les meilleurs élèves. En Afrique par exemple, il est sur le podium en compagnie de l’Île Maurice (52e avec un score de 64,3 points) et de l’Afrique du Sud (60e avec un score de 62,4 points).
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