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En plus du chef de l’exécutif, le PJD disposera de 6 portefeuilles ministériels, le RNI en occupera 3 et l’USFP et le MP hériterontd’un portefeuille chacun. La même source affirme que les dirigeants de l’UC ont piqué une colère après avoir appris qu’ils ne seront représentés que par un seul portefeuille dans le prochain gouvernement. Toutefois, une source du parti a exclu la probabilité de quitter le gouvernement d’El Otmani puisque si cela venait à se concrétiser, la majorité n’aurait plus le nombre de sièges nécessaire au sein dela chambre des représentants.
En effet, avant le retrait du PPS, la majorité cumulait 241 sièges au Parlement sur 395 (PJD 124 – RNI 40 – MP 25 – USFP 21 – UC 19 – PPS 12). Aujourd’hui, les 5 partis ne disposent plus que de 229 sièges.
Le PJD fait le ménage
Instructions du roi l’oblige, le PJD a été obligé de faire le ménage au sein de son parti dans l’optique de la réduction du nombre de portefeuilles ministériels. Ainsi, 8 ministres quitteront leurs postes gouvernementaux. Il s’agit entre autres de Mustapha El Khalfi, Mohamed Yatim, Bassima El Hakkaoui, Lahcen Daoudi, Mohamed Najib Boulif, Khalid Samadi, Jamila El Moussali et Nezha El Ouafi, indique Akhbar Alyaoum du 4 octobre.
Le quotidien arabophone estime qu’Abdelkader Amara, Aziz Rabbah et Mustapha Ramid seront maintenus à leur poste. Ils seront rejoints par d’autres profils, tels que Abdelmounaim El Madani qui risque d’occuper le poste de ministre de l’emploi et des affaires sociales puis Mustapha El Ibrahimi en tant que ministre de la santé et l’action civile (si le PJD réussit à s’attribuer ce ministère).
Les ministres RNIstes intouchables
Parmi les noms retenus dans le nouveau gouvernement, on cite Moulay Hafid Elalamy, Mohamed Aujjar et Mohamed Benchaaboune (RNI). Le wali de Casablanca et ex DG de la CNSS Said Ahmiddouh serait nommé nouveau ministre de la Santé à la place d’Anas Doukkali. Ahmed Abbadi devrait remplacer Ahmed Taoufiq au ministère des Habous et des affaires islamiques, nous apprend Challenge.ma. L’annonce officielle du nouveau gouvernement devrait se faire avant la rentrée parlementaire prévue le vendredi 11 octobre. Le roi Mohammed VI fera une allocution dans ce sens devant les deux chambres réunies du parlement.
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