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Selon le tirage du 3 octobre 2019 duquotidien arabophone Assabah, El Otmani serait le plus grand bénéficiaire de ce retraitparce qu’il lui permettra deréduire le nombre de ministres de 40 à 25 et à lesintroduire dansles partis de la majorité.
La même source indique que Nabil Benabdellah, chef du parti du PPS n’a pas digéré la proposition d’El Otmani de lui octroyer un seul portefeuille ministériel dans le nouveau gouvernement. Sur le ton de l’ironie, le quotidien Al Akhbar annonce la fin d’un « mariage de jouissance » entre le PPS et le PJD. Le ministère de l’Emploi serait la goutte de trop qui a fait déborder le vase. Selon la même source, le chef de l’exécutif a demandé au PPS de prendre en charge le ministère de l’Emploi qui devait revenir au ministre sortant de la Santé Anass Doukkali. Une proposition qui a reçu un non catégorique du parti du progrès et du socialisme.
Pour Al Massae, le PPS n’a pasquittéla coalition à cause d’une « majorité très faible et hétérogène » comme l’avance son secrétaire général, mais plutôt à cause de la nouvelle architecture qui ne sert pas du tout les intérêts de Nabil Benabdellah et de son parti. « Le PPS tourne les pages de son livre », titre Al Ahdath Al Maghribiya ce 3 octobre. L’Union Constitutionnelle (UC) pourrait être le prochain parti àquitter le gouvernement. La nouvelle coalition sera probablement constituée de 4 partis, souligne Al Ahdath.
Quelle architecture pour le prochain gouvernement ?
La nouvelle architecture gouvernementale prévoit 5 pôles, avec1 ministère à la tête de chacun, en fusionnant plusieurs départements en un seul, affirme ce 03 octobre Assabah. Les ministères de la Culture, de la Communication et de la Jeunesse formeront ainsi un seul ministère, rapporte le quotidien. Le ministère de la Jeunesse et des Sports devrait revenir au RNI et sera dirigé par Mustapha Baitas. Le parti de la colombe devrait également se charger du ministère de la Santé avec à sa tête Nabila Rmili.
Par ailleurs, les ministères de la Fonction publique, des Affaires générales du gouvernement et des Relations avec le Parlement seront regroupés dans un ministère délégué pour lequel trois partis, le PJD, le MP et l’USFP sont en compétition.
Quant aux départements de l’Emploi, de la Famille, de la solidarité et du développement social, ainsi que celui de l’Artisanat, ils seront fusionnésen un seul ministère qui sera présidé par une femme membre du PJD. Le ministère chargé des MRE et de la migration sera, lui, absorbépar celui des Affaires étrangères.
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