Dans son discours de clôture lors de la conférence annuelle des conservateurs, Johnson s’en tiendra à sa position ferme sur le Brexit, offrant au parti des détails sur ce qu’il présente comme un « compromis juste et raisonnable ». À moins d’un mois du départ de la Grande-Bretagne de l’UE, l’avenir du Brexit, son plus important mouvement géopolitique depuis la Seconde Guerre mondiale, est incertain. Il pourrait partir avec ou sans un accord — ou ne pas partir du tout, indique le New York Times (NYT).
« Mes amis, je crains qu’après trois ans et demi, les gens ont l’impression qu’on les prend pour des imbéciles. Ils commencent à soupçonner qu’il y a des forces dans ce pays qui ne veulent tout simplement pas que le Brexit soit finalisé », déplore Johnson, selon des extraits publiés par son bureau et relayé par The Telegraph. « Procédons au Brexit le 31 octobre pour qu’en 2020, notre pays puisse aller de l’avant».
Dans une stratégie qui définira l’avenir du Brexit, de l’UE et de son Premier ministre, Johnson assure qu’il peut obtenir suffisamment de concessions de la part de Bruxelles pour persuader les partisans du Brexit au Parlement britannique de ratifier l’accord. Ils’est montré ferme quant au respect de l’échéance du 31 octobre, mais le Parlement lui a barré la route en adoptant une loi qui l’oblige à demander un nouveau délai à l’UE s’il ne parvient pas à obtenir un accord acceptable lors du sommet européen des 17 et 18 octobre prochains, rappelle Reuters.
« Moment de Vérité »
L’UE a demandé à plusieurs reprises à la Grande-Bretagne de présenter des propositions « juridiques et opérationnelles » pour les changements que Johnson veut apporter à l’accord que sa prédécesseure Theresa May a négocié l’année dernière. « C’est le moment de vérité », a déclaré le président du Parti conservateur, James Cleverly, ajoutant que l’UE doit comprendre la nécessité de trouver un compromis si elle veut éviter un Brexit « sans accord » — ce qui impliquerait qu’aucune mesure ne serait prise pour atténuer la rupture subite des accords commerciaux et de coopération qui existent depuis des décennies, comme le souligne le NYT.
Suite aux trois rejets du Parlement, Johnson a exigé que des changements soient apportés à l’accord de retrait, en particulier au sujet des nouveaux dispositifs négociés avec l’Union européenne relatifs à la frontière entre l’Irlande du Nord britannique, province située dans la partie orientale de l’Irlande, et l’Irlande, membre de l’UE. Toutefois, Selon Reuters, les semaines de pourparlers qui ont suivi l’arrivée au pouvoir de Johnson n’ont rien changé et les responsables britanniques ont décrit la proposition qui sera dévoilée ce mercredi comme une offre finale.
Le Telegraph aindiqué que la Grande-Bretagne prévoit de laisser l’Irlande du Nord engagée dans une relation commerciale spéciale avec l’UE jusqu’en 2025, puis que c’est à Belfast que la décision reviendra de maintenir son engagement avec l’UE ou de revenir vers l’Angleterre, conformément aux lois du Royaume-Uni. Le journal a également révélé que Londres propose que l’Irlande du Nord quitte en 2021 l’union douanière de l’UE à la fin de la période de transition,aux côtés de la Grande-Bretagne, qui conclura directement un accord de libre échange avec l’Europe. Les contrôles douaniers auront lieu à une certaine distance de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, qui deviendra la frontière du marché intérieur non assujetti au droit de douane de l’UE.
« Personne ne prolongera le délai de l’UE »
Cette proposition vise à remplacer le « backstop » — une assurance destinée à empêcher le rétablissement d’une frontière douanière sévère sur l’île d’Irlande — qui est devenu le principal obstacle à la conclusion d’un accord avec Bruxelles, explique Reuters. Un haut fonctionnaire du gouvernement britannique a révélé à la même source : « Le gouvernement va soit négocier un nouvel accord, soit tenter une sortie “no deal”, mais personne ne repoussera la deadline ». « Nous continuerons à nous battre pour respecter le plus grand vote démocratique de l’histoire britannique. La loi européenne oblige l’UE à négocier uniquement avec les gouvernements des États membres, ils ne peuvent pas négocier avec le parlement, et notre gouvernement ne négociera pas de nouveaux délais».
Selon Reuters, Johnson mise sur sa position ferme à l’égard du Brexit pour « voler » les votes d’autres partis, lors du scrutin qui devrait avoir lieu en fin d’année. Il a également en ligne de mire le principal parti travailliste de l’opposition et utilisera son discours pour attaquer son chef, Jeremy Corbyn, qui a piloté les efforts visant à bloquer le Brexit « sans accord ». « Pouvez-vous imaginer trois autres années de crise ? C’est ce qu’a prévu Corbyn : rester au sein de l’UE au-delà du 31 octobre, en payant 1 milliard de livres (1,2 milliard de dollars) par mois pour ce privilège, entraînant des années d’incertitude pour les entreprises et tout le monde », a-t-il ajouté. « C’est pourquoi nous sortons de l’UE le 31 octobre. Finissons-en avec le Brexit — nous le pouvons, nous le devons et nous le ferons».
Le RNI revient sur la loi de finances 2025
Politique - Le RNI s’est réuni à Rabat, sous la présidence de Aziz Akhannouch, qui a présenté une allocution politique abordant plusieurs questions.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Rachid Talbi Alami en Slovénie pour une visite de travail
Politique - Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, est en Slovénie pour une visite de travail.
Mbaye Gueye - 9 décembre 2024Akhannouch revient sur l’augmentation des salaires
Politique - Le gouvernement mise sur l’implication des administrateurs et cadres administratifs pour réussir la généralisation de la protection sociale, explique Akhannouch.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Le roi Mohammed VI opéré ce dimanche à Rabat
Rédaction LeBrief - 8 décembre 2024Le prince Moulay Rachid a représenté le Roi à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris
Politique - Le prince Moulay Rachid a pris part à la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris .
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024Entretien de Ould Errachid avec le vice-ministre panaméen des Affaires étrangères
Politique - Mohamed Ould Errachid a rencontré à Panama City Carlos Guevara Mann, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des questions multilatérales.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Bourita reçoit le président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie
Politique - Le Maroc et la Mauritanie confirment leur volonté de renforcer leurs relations, comme en témoigne la rencontre entre Bourita et Bemba Meguett.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Un Symposium international célèbre la justice transitionnelle à Rabat
Politique - Sous le patronage du roi Mohammed VI, un Symposium international sur la justice transitionnelle a débuté à Rabat.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Akhannouch revient sur l’augmentation des salaires
Politique - Le gouvernement mise sur l’implication des administrateurs et cadres administratifs pour réussir la généralisation de la protection sociale, explique Akhannouch.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Collectivités territoriales : des défis structurels pointés par la Cour des comptes
Politique - Le rapport annuel 2023-2024 de la Cour des comptes met en lumière les dysfonctionnements persistants dans la gestion des collectivités territoriales.
Farah Nadifi - 19 décembre 2024FAR : «En avant, marche !»
Hafid El Jaï - 16 janvier 2021Jordanie : présentation de la gestion marocaine des ressources en eau
Politique - Lors de la 16e session du Conseil ministériel arabe de l'eau, Nizar Baraka a mis en avant l’expérience du Maroc
Farah Nadifi - 28 novembre 2024A Tanger, la régionalisation avancée en quête d’un nouveau souffle
Politique - À Tanger, les débats battent leur plein lors des Assises nationales de la régionalisation avancée.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Khalid Aït Taleb : « 80% du matériel médical est inutilisé »
Politique - Devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, a révélé que “80% des équipements médicaux ne sont pas utilisés”.
Mouna Aghlal - 5 août 2022Assises de la régionalisation avancée : le roi Mohammed VI accorde une attention particulière à la réussite du développement régional
Politique - Le message du Roi adressé aux participants de la deuxième édition des Assises nationales de la régionalisation avancée met en lumière l'importance que le roi Mohammed VI accorde à la réussite du développement régional.
Farah Nadifi - 21 décembre 2024PLF 2025 : la première partie adoptée à la majorité par la Chambre des représentants
Politique - La Chambre des représentants a approuvé, vendredi matin lors d’une séance plénière, la première partie du PLF 2025.
Ilyasse Rhamir - 15 novembre 2024