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Le PIB a augmenté de 2,5% au 2ème trimestre selon le HCP. A la même période l’année dernière, la croissance s’était établie à 2,6%. Toutes les institutions prévoient un ralentissement de la croissance en 2019 avant un rebond en 2020.
L’inflation basse à l’origine d’une bonne consommation des ménages
La banque centrale par exemple table sur une hausse de 2,7% du PIB cette année après 3% en 2018. Cependant, la dynamique des différentes composantes du PIB est intéressante à observer. Ainsi, la demande intérieure a progressé de 3,1% au 2ème trimestre contre 2,4% à la même période l’année dernière. Sa contribution à la croissance s’est améliorée de 0,8 point à 3,4 points. La bonne nouvelle est que toute les rubriques y contribuent positivement, à commencer par la consommation des ménages dont la croissance a été un peu plus dynamique, s’affichant à 3,7%. L’inflation basse, 0,2% en moyenne depuis le début de l’année, semble stimuler la demande des ménages. La croissance des crédits destinés à la consommation reste relativement solide.
La contribution de l’investissement
La consommation finale des publiques a accéléré à 3,3% contre 0,4% une année auparavant. L’un des éléments les plus marquants sur la période avril-juin est le comportement de l’investissement. Il a marqué une hausse de 3,6% contre 0,6% au deuxième trimestre 2018. Sa contribution à la croissance a été de 1 point au lieu de 0,4 point un an auparavant. Il faudra confirmer ces scores sur les prochains trimestres pour parler d’une réelle reprise. Pour l’heure, la croissance du crédit demeure encore lente, malgré la détente du coût de financement. C’est le signe que les chefs d’entreprise n’ont pas totalement retrouvé la confiance.
Si la demande intérieure s’est bien comportée au 2ème trimestre, ce n’est pas le cas des échanges extérieurs qui ont ralenti la croissance avec un contribution négative de 0,9 point. La croissance des exportations a diminué de moitié par rapport au deuxième trimestre 2018, réduisant sa contribution à la croissance dans les mêmes proportions. En face, les importations ont progressé plus vite, soit 4,7%.
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