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L’instance chargée de l’organisation d’une concurrence libre et loyale estime que cette procédure risque d’impacter les chances d’une concurrence décente et empêcher d’autres investisseurs à accéder au marché des transports marocains, rapporte en exclusivitéle quotidien Akhbar Al Yaoum dans sonédition du 19 septembre. Selonle journal, leConseil de la concurrence souligne que ce dossier a besoin d’une étude approfondie et ne peut accréditer cette passation de pouvoirs.
En 2018, Uber avait interrompu ses activités au Maroc. La société avait dénoncéune absencede clarté sur l’intégration des applicationsau modèle de transport existant. « L’incertitude réglementaire actuelle ne nous permet pas de fournir une expérience sûre et fiable. Ainsi, tant qu’il n’y aura pas de vraie réforme et un environnement favorable aux nouvelles solutions de mobilité, nous sommes contraints de suspendre nos opérations », expliqueuncommuniqué d’Uber Maroc.
L’applicationVTC n’a pas été vue du bon œil par les chauffeurs des petits taxis marocains. Après de nombreuses manifestations, ces derniers en sont arrivés aux mains avec les chauffeurs d’Uber. Après le vandalisme d’un nombre considérable de leurs véhicules, Uber a pris la décision de plier bagage, mettant ainsi en péril le destin de 300 chauffeurs utilisant l’application.
Un marché très concurrentiel
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le retrait d’Uber du marché marocain a laissé place à Heetch,une start-up française qui s’est installée à Casablanca ennovembre 2017 et à Rabat en septembre 2018. La société a ainsi signé dès sa première année un partenariat avec le syndicat national des chauffeurs de taxi relevant de l’Union marocaine de Travail (UMT).Elle réalise une très bonne entrée dans le marché (4000 chauffeurs inscrits et 200 000 passagers transportés en 2018). Plus tard, Careem prendra exemple sur Heetch, pour éviter toute éventuelle friction avec les chauffeurs des « Taxis rouges ».
En avril 2019, Heetch porte plainte contre Careem pour concurrence déloyale. « Careem enfreint plusieurs réglementations au risque de porter un préjudice important à son activité en exerçant sans agréments des activités réglementées comme celles de transporteur public et de transporteur touristique », avait expliqué la start-up dans un communiqué.
En attendant le verdict du conseil de la concurrence, la compétition entre Heetch et Careem se resserre.Crée en 2015, Careem compte 300 000 utilisateurs et2000 chauffeurs à la fin de 2018. De son côté,Heetch affirme avoir 4000 chauffeurs etavoir effectué 600 000 courses depuis le lancement de son application.
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