Il sera resté cinq ans à la tête de la direction générale des impôts. Omar Faraj qui vient de démissionner de son poste a fait aboutir plusieurs réformes et surtout a engagé l’administration fiscale sur la voie de la modernisation.
Des réformes efficaces
En s’aidant des nouvelles technologies, le fisc est devenu redoutable. Grâce à la data, il a amélioré ses performances en matière de recouvrement. Sur les trois dernières années, les missions de contrôle ont rapporté près de 27 milliards de DH. L’usage de la technologie devrait permettre de traquer les vrais fraudeurs et réduire la pression sur les bons contribuables.
L’ICE en tête d’affiche
Parmi les réformes majeures au cours du mandat de l’ex-directeur des domaines, il y a la mise en place de l’identifiant commun de l’entreprise (ICE). Il s’agit d’un numéro qui identifie l’entreprise et ses succursales de façon unique et uniforme par toutes les administrations. Il vient s’ajouter aux autres identifiants légaux notamment l’identifiant fiscal, le numéro de registre de commerce et le numéro de CNSS. L’objectif est de fluidifier la communication inter-administration et les procédures impliquant plusieurs administrations pour l’accomplissement d’un même service administratif. La généralisation de l’ICE permet aussi de mettre fin à de nombreuses combines. L’idée d’être contrôlé sur la base des factures dissuade de jouer sur le montant des factures. Par exemple, certains dentistes ou médecins avaient pour habitude de gonfler les honoraires pour faire bénéficier à leurs patients des taux de remboursement plus élevé pour l’assurance maladie. La dématérialisation du paiement de la vignette auto est également à mettre à l’actif de Faraj.
Moins de complaisance envers les professionnels
Sur d’autres sujets, le désormais ex-patron du fisc, a, contrairement à ces prédécesseurs, eu le courage de s’attaquer à certains contribuables qui grugeaient le fisc. Il a fait de l’impôt sur le revenu professionnel, un cheval de bataille durant son mandat en multipliant les contrôles des professionnels. Ce qui lui a valu quelques inimitiés. Lors des assises de la fiscalité, il a reçu un soutien public de poids en la personne du secrétaire général du ministère des finances qui fustigeait l’attitude de certaines professions libérales devant l’impôt.
Aujourd’hui, Près de 75 % des recettes de l’impôt sur le revenu sont assurés par les salariés du privé et les fonctionnaires. La contribution de l’impôt sur le revenu professionnel, lui, reste bien inférieure à ce qu’on peut normalement espérer. L’administration fiscale a ouvert le dialogue avec les professions libérales. Mais, sur le principe, elle est intransigeante. Elles doivent participer à l’effort de l’impôt au même titre que les autres contribuables. Il faut espérer que le prochain directeur général des impôts maintienne le cap sur l’ensemble de ces dossiers.
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