L’Université d’été de la CGEM se déroulera vendredi et samedi prochain autour d’un thème principal : l’entrepreneuriat. En pleine réflexion sur le nouveau modèle de développement, c’est l’un des sujets sur lesquels l’on a besoin de davantage d’actions pour libérer le potentiel des jeunes.
En plein mois de septembre, les discussions sur la prochaine loi de finances occupent aussi les opérateurs économiques. Si l’on a quelques idées sur les requêtes que va défendre le patronat, encore faut-il que tout le monde soit sur la même longueur d’onde au sein de la confédération. Ces derniers mois ont révélé de fortes tensions au sein de l’équipe dirigeante de la CGEM.
Baisser la pression et élargir l’assiette fiscale
La principale nouveauté aujourd’hui est que la préparation de la loi de finances intervient après les assises sur la fiscalité et que le gouvernement doit donner un cap suffisamment clair. Les principales demandes des entreprises vont dans le sens d’une baisse de la pression fiscale pour elles-mêmes et pour les salariés. Le patronat va ainsi négocier une baisse du taux marginal de l’impôt sur les sociétés. L’idée est de le ramener en dessous de 31 %. Pour rappel, les institutions financières sont soumises à un taux de 37 %. Selon les indiscrétions, la CGEM négocierait une baisse du taux de droit commun autour de 28 %. Pour les salariés, l’objectif est aussi de réduire les taux d’imposition pour leur octroyer un peu plus de pouvoir d’achat. Les salaires représentent 73 % des rentrées de l’impôt sur le revenu. La dernière réforme du taux de l’IR remonte à 2010, année durant laquelle le taux marginal avait été réduit de 2 points passant de 40 à 38 %. Aux assises, la CGEM avait soutenu entre autres, la déduction de la base imposable des frais de scolarité auprès d’institutions privées. Il avait aussi plaidé la déduction des contributions aux contrats d’assurance vie pour les non-salariés.
Avec une marge de manœuvre budgétaire restreinte, les arbitrages seront difficiles. Aujourd’hui, l’élargissement de l’assiette de l’impôt est primordial pour baisser la pression fiscale. Il faudra donc renforcer le travail sur l’intégration du secteur informel. Plus il y aura de contributeurs, plus le gouvernement aura plus d’arcs à sa corde et alléger la pression sur les salariés notamment.
Dessalement : cap sur 1,9 milliard m³ d’eau en 2030
Économie - Le Maroc entreprend un projet de dessalement d’eau de mer, visant une production de 1,9 milliard de m³ par an d’ici 2030.
Ilyasse Rhamir - 14 novembre 2024Parlement : la Commission des finances adopte à la majorité la première partie du PLF 2025
Économie - Après 23 heures de discussions, la Commission des finances de la Chambre des représentants a adopté la première partie du PLF 2025
Mbaye Gueye - 13 novembre 2024Bourse de Casablanca : quels sont les enjeux du lancement du marché à terme ?
Économie - Le lancement du marché à terme à Casablanca marque une avancée significative pour les infrastructures de marché de capitaux.
Ilyasse Rhamir - 13 novembre 2024Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?
Économie - Fouzi Lekjaa souligne que certaines organisations évolue à la frontière entre l’activité caritative et commerciale.
Mbaye Gueye - 13 novembre 2024COP29 : le Maroc pionnier de l’adaptation climatique
Économie - Aziz Akhannouch, a mis en lumière les efforts du Royaume en matière d’adaptation climatique lors du sommet de la COP29 à Bakou.
Ilyasse Rhamir - 13 novembre 2024Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?
Économie - Le bulletin de statistiques des finances publiques d’octobre 2024 met en lumière les principales tendances des finances publiques.
Ilyasse Rhamir - 13 novembre 2024Ryanair lance une nouvelle ligne reliant Dakhla et l’Europe
Mbaye Gueye - 13 novembre 2024Gigafactory: la CDG signe un MoU avec une entreprise chinoise
Mbaye Gueye - 13 novembre 2024Rabat : un nouvel hôpital universitaire de pointe pour 2025
Économie - BYMARO confirme son expertise avec la construction prochaine de l'hôpital universitaire international Mohammed VI de Rabat.
Chaima Aberni - 22 mai 2024PLF 2025 : où en est la dette publique ?
Mbaye Gueye - 22 octobre 2024Guelmim-Oued Noun : une transformation pour un avenir durable et inclusif
Économie - La région de Guelmim-Oued Noun a tout pour faire des jalouses avec le lancement de ses nombreux projets innovants.
Rédaction LeBrief - 7 novembre 2024Le dirham s’apprécie de 2,3% face au dollar américain au T3-2024 (BAM)
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé que le dirham s’est apprécié de 2,3% face au dollar et de 0,31% vis-à-vis de l’euro au troisième trimestre 2024.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Crédit agricole du Maroc : l’AMMC enregistre le document de référence pour 2023, S1-2024 et T3-2024
Économie - L'AMMC a enregistré, lundi le document de référence pour l’année 2023, ainsi que pour le premier semestre (S1) et le troisième trimestre (T3) de 2024 du Crédit agricole du Maroc (CAM)
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Peut-on encore sauver la Méditerranée ?
Atika Ratim - 11 mars 2022Banques : au Cameroun, les créances en souffrance atteignent plus d’un milliard de dollars
Afrique, Économie, Économie - Sur les 4.536,7 milliards FCFA d'encours de crédits prêtés par les banques camerounaises à fin juillet, 667,1 milliards FCFA sont susceptibles de ne pas être remboursés.
Hajar Toufik - 23 septembre 2022