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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré ce mercredi qu’il était déterminé à réprimer les attaques contre les étrangers qui ont menacé de semer le trouble au forum économique qui vise à stimuler le commerce intra-africain.
La police a arrêté des dizaines de personnes et confirmé plusieurs morts après les émeutes de Johannesburg et de la capitale Pretoria, lors desquelles des groupes de vagabonds ont attaqué des magasins appartenant principalement à des migrants venus du reste de l’Afrique.
Il est difficile de savoir ce qui a déclenché cette dernière vague de violence, mais les analystes affirment que les facteurs qui y ont contribué sont le chômage élevé et la frustration face aux possibilités économiques limitées.
La vague de troubles a ravivé les sombres souvenirs des anciennes attaques meurtrières perpétrées contre des étrangers et des relations diplomatiques tendues avec l’autre puissance économique de l’Afrique, le Nigeria.
« There can be no justification for any South African to attack people from other countries. » South Africa’s President Cyril Ramaphosa decries « wanton violence », after shops were plundered, cars burned and buildings torched in anti-foreigner attacks in Johannesburg. pic.twitter.com/thpJvVoCQa
— Al Jazeera English (@AJEnglish) September 3, 2019
Les entreprises sud-africaines MTN et Shoprite ont fermé des magasins au Nigeria mercredi après que leurs installations dans le pays aient été vandalisées.
D’autres pays africains du Ghana à l’Éthiopie en passant par les pays du bloc régional, et l’Union africaine ont exhorté Ramaphosa à prendre des mesures décisives. Des artistes et des citoyens ordinaires de tout le continent ont utilisé les réseaux sociaux pour exprimer leur colère, avec des menaces de représailles.
« Il n’est pas justifié de prendre des mesures contre les ressortissants d’autres pays et cela ne devrait jamais être permis dans notre beau pays. Nous devons mettre un terme à ces troubles», a déclaré ce mercredi Ramaphosa lors d’un événement qui s’est tenu en marge du sommet africain de trois jours du Forum économique mondial (FEM).
« L’Afrique du Sud doit être un pays où tout le monde se sent en sécurité, notamment les femmes et les ressortissants étrangers », a déclaré Ramaphosa, condamnant également les récents incidents où des femmes ont été tuées.
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