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Rappel des faits
Le monarque a réclamé le 30 juillet dernier un remaniement ministériel avant l’ouverture de l’année législative.
Dans son discours, le roi Mohammed VI a indiqué que le gouvernement connaîtra une « nouvelle génération de projets », nécessitant « une nouvelle élite de compétences, occupant divers postes et responsabilités, et un sang neuf, au niveau des institutions et des organes politiques, économiques et administratifs, y compris le gouvernement ».
Saâdeddine El Othmani est appelé donc à présenter des propositions visant à enrichir et à renouveler les postes de responsabilité, tant gouvernementaux qu’administratifs, avec des compétences nationales de haut niveau. Il est prévu, selon des sources du PJD, qu’El Othmani rencontre chacun des chefs des partis de la coalition gouvernementale et même les dirigeants du parti de l’Istiqlal, qui fait partie de l’opposition, avant de convoquer une réunion avec la majorité.
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Le PPS en ligne de mire?
Dans une déclaration partagée sur le site du PJD, le secrétaire général du parti, Slimane El Amrani, a indiqué lors de la première rencontre post-vacances que plusieurs idées et propositions ont été abordées portant sur l’architecture et les conditions d’une meilleure efficience de l’action gouvernementale. El Amrani souligne que «la discussion est restée à ce niveau, sans que soit abordé la question des portefeuilles et les noms des ministres, car c’est encore prématuré».
Cependant, quelques infos ont été fuitées et rapportées parcertains médias. Selon « Al Akhbar », le chef du gouvernement s’achemine vers la suppression des postes de secrétaires d’État tout en gardant la majorité de l’équipe ministérielle. Une orientation qui n’aurait pas plu à la direction du PJD.Cette dernière demande à El Othmani de procéder à un remaniement élargi touchant des ministres de plusieurs secteurs sociaux.
Par ailleurs, le quotidien « Leseco » annonce que le PPS pourrait faire les frais de ce remaniement. «En froid avec le PJD depuis l’élection d’El Othmani, et au vu de ses querelles sporadiques avec le RNI, les deux ministres de la formation de Nabil Benabdallah, à savoir Anas Doukkali et Abdelahad Fassi Fehri, pourraient être victimes de cette conjoncture politique. L’on parle déjà de l’affectation du département de la Santé au RNI, et du ministère de l’Urbanisme au Mouvement Populaire ».
D’autres sources évoquent le départ du ministre de l’Éducation Nationale, Saïd Amzazi, des Affaires Générales, Lahcen Daoudi et du ministre de l’Emploi, Mohamed Yatim. Le site «Article 19.ma» affirme que ces départs auront lieu avant l’ouverture de la session parlementaire du 11 octobre prochain.
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Les attentes
Nombreux ont été les remaniements ministériels durant ces dernières années au Maroc. Néanmoins, la souffrance de différents secteurs publics dont l’éducation nationale et la santé est palpable. Le changement de ministres a-t-il changé quelque chose à la donne?? Pas toujours. Certainement parce que les nouveaux promus ne prennent pas « assez » de risques dans le cadre de leurs missions afin de s’offrir un peu de paix durant leur mandat. Une démarche qui n’est souvent pas rentable. La solution réside probablementdans une plus grande implication des citoyens dans des projets de développement, leur octroyer la confiance et les armesnécessaires afin d’aller de l’avant et finir «enfin» par changer les choses.
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