Accueil / Économie

Rentrée scolaire : Toujours plus chère pour les parents

Temps de lecture

Ces dernières années, le rapprochement entre la fête religieuse Aïd Al Adha et la rentrée scolaire met une pression énorme sur le budget des ménages. Sur un mois, ces deux événements concentrent 3/4 des dépenses des ménages ayant des enfants scolarisés, selon une étude du HCP. Cette situation oblige certains parents à faire des arbitrages. Avec les nombreuses critiques autour de l’enseignement public, plusieurs parents consentent des efforts importants pour inscrire leurs enfants dans le privé. En dix ans (2009-2018), les prix dans l’enseignement ont augmenté de 39 %, trois fois plus vite que l’inflation !

Deux semaines après l’Aïd al Adha, les ménages ayant des enfants scolarisés doivent déjà financer la rentrée scolaire. Cela fait déjà quelques années que les deux événements sont très proches. Cette double dépense sur une période rapprochée pèse sur le budget des ménages. Pour les 20 % les moins aisés, le total de cette double dépense dépasserait 78 % de leur dépense moyenne totale sur un mois, selon une étude du HCP. Cette situation oblige de nombreux parents à s’endetter (crédit à la consommation notamment) pour faire face à ces charges. En cas d’arbitrage, la rentrée scolaire passe avant le reste. Au passage, le sacrifice du mouton n’est plus répandu comme avant, surtout en milieu urbain. Même si cela n’a pas de lien direct avec l’augmentation des frais de scolarité.

Priorité à l’éducation de qualité

Pour les parents, les sacrifices sont de plus en plus importants. Face aux lacunes dans l’enseignement public, les parents qui ont un peu de moyens se tournent vers le privé. Sauf que chaque année, l’effort est encore plus lourd. En dix ans (2009-2018), les prix dans l’enseignement ont augmenté de 39 %, soit trois plus vite que l’inflation. En moyenne annuelle, les frais d’inscription ont progressé de l’ordre de 5 % ces dernières années alors que les frais de scolarisation, eux, progressent à plus de 3 %. L’éducation des enfants est devenue un poste budgétivore qui écrase de nombreuses familles.

Un budget en constante augmentation

Il y a quatre ans, la dépense moyenne mensuelle moyenne pour un ménage avec des enfants scolarisés était évaluée à 1 751 DH par le HCP et 844 DH par enfant. La dépense varie en fonction du lieu de résidence puisqu’elle est de 443 DH par enfant en milieu rural et 1 093 DH en ville. Ces moyennes ont bien augmenté depuis. La revalorisation de l’allocation familiale va donner une légère marge de manœuvre aux bénéficiaires. Elle passe de 200 à 300 DH par enfant dans la limite de 3 enfants et sera servi ce mois. Plus de 1,1 million d’assurés à la CNSS vont en bénéficier.

Dernier articles
Les articles les plus lu

12-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%

Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur

Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).

Mbaye Gueye - 20 décembre 2024

Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe

Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.

Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024

Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador

Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Blé tendre : le Maroc renforce son alliance avec la Russie

Économie - Le Maroc a décidé de maintenir le soutien gouvernemental pour l’importation de blé tendre jusqu’à fin avril 2025.

Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024

La loi de Finances 2025 publiée au Bulletin officiel

Économie - La loi de Finances 2025, promulguée par le Dahir n° 1-24-65 du 13 décembre 2024 a été publiée dans le Bulletin officiel.

Mbaye Gueye - 19 décembre 2024

Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant

Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.

Mbaye Gueye - 19 décembre 2024

Les OPCVM atteignent 663,3 MMDH d’actifs nets à fin novembre 2024

Économie - Une hausse de 18,5% depuis le début de l’année, selon le rapport de la politique monétaire publié par Bank Al Maghrib.

Rédaction LeBrief - 19 décembre 2024
Voir plus

Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette

Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.

Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022

Driss Guerraoui primé à Barcelone

Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.

Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024

CNT : Hamid Bentahar réélu

Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.

Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024

HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023

Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.

Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023

Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri

Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.

Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024

Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance

Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.

Farah Nadifi - 29 novembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire