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Six détenus du Hirak, dont leur chef Nasser Zefzafi, ont annoncé leur intention de renoncer à leur citoyenneté marocaine.
Les détenus ont fait part de leur décision au public dans une lettre lue par le père de Nasser Zefzafi, Ahmed Zefzafi, le 23 août.
Les signataires de la lettre ont déclaré qu’ils étaient également disposés à rompre leurs « liens d’allégeance » envers le royaume.
Parmi les signataires figurent des détenus tels que Nasser Zefzafi et Nabil Ahmjik, qui purgent en ce moment une peine de 20 ans de prison.
Les peines, affirment les détenus, sont « des représailles dues à leurs opinions politiques et à leur idéologie ».
Les signataires de la lettre ont déclaré l’avoir écrite avec « toute lucidité ».
L’annonce a provoqué un clivage parmi les internautes marocains.
Alors que certains utilisateurs marocains de Facebook ont soutenu le mouvement, d’autres l’ont décrit comme « stupide ».
L’avocat Mohamed El Haini a déclaré dans un message sur Facebook : « À l’heure où tout le monde demandait la grâce des détenus pour clore l’affaire (…), nous sommes surpris par leur décision de renoncer à leurs citoyennetés. Cette décision inattendue pourrait provoquer une escalade et aggraver encore plus leur situation ».
La loi marocaine stipule qu’un citoyen marocain ne peut renoncer volontairement à sa citoyenneté. C’est la décision du gouvernement d’abandonner la citoyenneté d’une personne en cas d’acte criminel grave.
« Au lieu de convaincre les détenus de demander l’amnistie comme seule solution constitutionnelle pour clore le dossier, des détracteurs ne cherchent pas ce qu’il y a de mieux pour les détenus ».
Il a ajouté qu’une telle décision ne porterait pas seulement préjudice aux détenus, mais aussi aux conseillers qui proposent des mesures aussi répréhensibles et juridiquement vaines.
En 2018, 54 militants du Hirak ont été condamnés pour « menace à la sécurité de l’État » suite à leur participation aux manifestations du Hirak Rif de 2016-17 à Al Hoceima.
Les manifestations massives ont été déclenchées par la mort de Mohcine Fikri, un pêcheur local tué par un camion poubelle en octobre 2016 alors qu’il tentait de récupérer son poisson confisqué.
Les détenus du Hirak ont fait appel des peines prononcées contre eux, mais la cour d’appel de Casablanca a confirmé leurs sentences en avril dernier.
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